Remplissant mon service de brancardier, au retour des malades ayant
assisté à la Procession du Saint Sacrement, je venais d’enlever de sa petite
voiture une pauvre enfant de quatorze ans, paralysée des membres inférieurs et
du bras droit et, avec toutes les précautions possibles, je l’avais étendue sur
son lit. Je m’éloignai pour rendre les mêmes services à d’autres, lorsque la
petite malade me rappela. Je retournai sur mes pas et lui demandai ce qu’elle désirait.
De sa main laissée libre par la paralysie, l’enfant m’indiqua la chaise placée
près d’elle et me fit signe de s’asseoir. « Je ne puis en ce
moment », lui dis-je, « d’autres malades réclament mes soins ».
L’enfant renouvela son geste impératif : « Asseyez-vous-là, je
veux ». (J. Chevalier)
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