mardi 31 janvier 2012

Albuquerque, NM (2)


Dieu choisit les humbles pour confondre les sages

Le sanctuaire Sainte-Bernadette d’Albuquerque, dans l’Etat américain du Nouveau Mexique, est l’un des rares sanctuaires au monde dédié à sainte Bernadette. Sur place il y a finalement peu à voir. Cependant tout contribue à présenter Bernadette, à parler d’elle, à la faire découvrir. Ainsi en est-il de chaque vitrail, de toute statue, de la moindre image. 

Mais la particularité de ce sanctuaire est peut-être dans la présentation d’un gisant de la sainte. Il s’inspire bien sûr de la chasse de sainte Bernadette qui se trouve à Nevers. Là-bas, les pèlerins se rendent pour prier devant le corps demeuré intact de sainte Bernadette. Ici, les pèlerins entrent dans une démarche.

lundi 30 janvier 2012

Albuquerque, NM (1)

le nom et la signature

Depuis l'année 1959, le diocèse d’Albuquerque, dans l’Etat américain du Nouveau Mexique, compte une paroisse Sainte-Bernadette, située à la frange nord-est de cette grande agglomération. Sous l’impulsion d’un homme, Dan Paulos, le 7 octobre 2003, cette paroisse devient le « Sanctuaire Sainte-Bernadette ». 

Homme d’Eglise, artiste, écrivain, Dan Paulos est surtout un grand ami de Bernadette. Ainsi ce sanctuaire, d’un type peut-être nouveau, en tout cas très contemporain, contribue-t-il à faire connaître sainte Bernadette à travers ces nombreuses et belles activités qui vont de la découverte du sanctuaire, de son musé, de ses produits, à l’organisation de pèlerinage à Lourdes et à Nevers. Parmi les produits proposés, l’édition de livres et de brochures, la production de vidéos, la réalisation d’œuvres artistiques, contribuent au rayonnement sainte Bernadette.

dimanche 29 janvier 2012

Parole accomplie


L’Evangile dit que « Jésus enseigne en homme qui a autorité ». En effet, il « dit et cela est ». Sa parole s’accomplit. Elle est un événement. Cela renvoie bien sûr à la première page de la Bible, quand le récit de la création relate que « Dieu dit et il en fût ainsi ». Mais cela est aussi vrai en chaque lieu et à chaque époque de l’histoire qui laissent Dieu être présent. Ainsi en est-il à Lourdes, en 1858, dans la relation entre la Vierge Immaculée et Bernadette. Ainsi en est-il à Lourdes aujourd’hui où la parole s’accomplit. La Parole de Dieu, d’abord, car les hommes sont plus ouverts pour l’accueillir. La parole des hommes, ensuite, car elle laisse sa place à Dieu. Dans un cas comme dans l’autre, Dieu peut donc être Dieu, et la parole un événement.

samedi 28 janvier 2012

Scottsdale, AZ

l'entrée actuelle du centre paroissial

Scottsdale est l’un des quartiers de Phoenix, la mégapole de l’état américain de l’Arizona. C’est là que se situe la paroisse Sainte-Bernadette de ce grand diocèse. Fondée à la fin du vingtième siècle, cette paroisse n’a pas encore d’église. Une salle polyvalente a été construite avant d’édifier l’église. 

La communauté s’étant habituée à célébrer dans la salle paroissiale, le projet initial a été alors peut-être oublié. Mais voici qu’à Scottsdale, ce n’est plus le cas, puisqu’une église Sainte-Bernadette va bientôt être donnée à cette paroisse active et dynamique de Phoenix.

vendredi 27 janvier 2012

Taos, NM

Notre-Dame de Lourdes sur le rétable d'une église de Taos
Ville de 5000 habitants située dans l’Etat du Nouveau Mexique, au nord de Santa Fe, Taos compte de nombreux « natifs américains », c’est-à-dire de nombreux indiens. Si la présence franciscaine ne passe pas inaperçue, celle de Notre-Dame de Lourdes est également très concrète. Et la dévotion à Notre-Dame de Lourdes est grande. 


En effet, non seulement chapelles et oratoires sont placées sous sa protection, mais encore parce que chaque église possède une représentation de Notre-Dame de Lourdes.

jeudi 26 janvier 2012

Chimayo, NM (2)

Notre-Dame de Lourdes à Chimayo
La présence de Notre-Dame de Lourdes est significative au sanctuaire de Chimayo, situé dans l’Etat du Nouveau Mexique, non loin de Santa Fe. Mais cette présence de Notre-Dame de Lourdes en ce lieu revêt aussi une valeur particulière. En effet, la première dévotion du continent américain se tourne vers Notre-Dame de Guadalupe que tous vénèrent, du nord au sud de l’Amérique, qu’ils soient croyants ou non. Dans ce contexte, Notre-Dame de Lourdes est invoquée et priée essentiellement par des croyants. 

mercredi 25 janvier 2012

Chimayo, NM (1)

l'église du sanctuaire
Situé dans l’état américain du Nouveau Mexique, non loin de Santa Fe, le sanctuaire de Chimayo est connu sous le nom de « Lourdes of America », Lourdes de l’Amérique. Cette appellation n’est pas en lien avec une dévotion particulière à Notre-Dame de Lourdes, mais parce qu’il s’agit d’un sanctuaire où l’on vient en pèlerinage. 


Quand on sait que la notion de pèlerinage n’appartient pas à la mentalité américaine, on comprend la référence à Lourdes. Lieu où l’on vient prier, rendre grâce et méditer, le sanctuaire de Chimayo est aussi un lieu où l’on vient demander une guérion, comme en témoignent les nombreux ex voto. 

mardi 24 janvier 2012

Ohkay Owingeh, NM (2)

l'intérieur de la chapelle Notre-Dame de Lourdes
Situé en territoire indien de l’état américain du Nouveau Mexique, le sanctuaire Notre-Dame de Lourdes d’Ohkay Owingeh est une chapelle située sur la place de l’église Saint-Jean-Baptiste. Réalisée en 1888 par un prêtre français, le P. Camille Seux, cette chapelle intègre l’autel de la célébration eucharistique dans une évocation de la Grotte de Lourdes. 


Compte tenu de sa proximité avec l’église paroissial, le sanctuaire Notre-Dame de Lourdes d’Ohkay Owingeh est non seulement un lieu de pèlerinage, mais aussi le point de départ ou d’arrivée de processions.

lundi 23 janvier 2012

Ohkay Owingeh, NM (1)

face à la chapelle, une statue de Notre-Dame de Lourdes
Dans l’état du Nouveau Mexique, non loin de Santa Fe, se trouve l’une des paroisses catholiques la plus ancienne des Etats-Unis d’Amérique. La Paroisse Saint-Jean-Baptiste de Ohkay Owingeh a été fondée en 1598. Elle est aujourd’hui dans un « Pueblo », c’est-à-dire un village indien bénéficiant d’un statut juridique particulier. 


Venu de France, le Père Camille Seux (1838-1922), curé de cette paroisse de 1868 à 1922, y a érigée une statue de Notre-Dame de Lourdes en 1888, puis, l’année suivante, une chapelle sanctuaire dédiée à Notre-Dame de Lourdes.

dimanche 22 janvier 2012

Conversion

« Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle », telle est le message que Jésus proclame. Et aussitôt, pour la vivre et en vivre, Jésus appelle ses disciples. Or ceux qui deviendront ses premiers apôtres sont unis par les liens du sang et de l’amitié : Simon et son frère André sont proches de Jacques et de Jean, son frère. Autour de François et de Louise Soubirous, Bernadette est ses frères et sœur sont aussi très unis par les liens de l’affection et de la charité. C’est dans cette « Église domestique qu’est la famille » qu’ils vivent la Bonne Nouvelle. « Voyez comme ils s’aiment », peut-on dire des Soubirous. De fait, malgré les épreuves qu’ils traversent, non seulement aucune accusation n’est portée par les uns contre les autres, mais encore la bonne entente règne entre eux. Et le seul bruit qui sort de chez eux, est le son de la prière.

samedi 21 janvier 2012

La mort de Claire Castérot

Le 22 octobre 1855, alors que la santé de Bernadette est encore chancelante, sa grand-mère, Claire Castérot, meurt. La vie des Soubirous change à nouveau, prenant alors une orientation inattendue. En effet, lorsque les quatre filles Castérot partagent l’héritage, il revient à Louise Soubirous la somme de 900 Francs, ce qui représente deux années de salaire d’un « brassier », d’un manœuvre. François Soubirous trouve un moulin à louer à quelques kilomètres de Lourdes. De plus, le terrain qui l’entoure, doit leur permettre d’élever quelques volailles. Après 17 mois de misère, voici que la famille de Bernadette peut repartir sur une base saine.

vendredi 20 janvier 2012

Le choléra

Bernadette a 11 ans. Elle demeure avec ses parents et ses frères et sœurs à la Maison Laborde. C’est là, en septembre 1855, qu’elle est atteinte par le choléra. Cette année-là, 150.000 français meurent du choléra, dont 38 habitent Lourdes. On craint pour les jours de Bernadette. Finalement elle survit grâce à un traitement énergique qui consiste en de douloureuses frictions avec de la paille. Elle fait remarquer qu’elle est dure au mal et laisse l’infirmier frotter son dos avec force. Si elle échappe à la mort, Bernadette garde toute sa vie des séquelles du choléra. En effet, elle en ressort affaiblie. Les maux d’estomac, dont elle souffre, s’aggravent rapidement. L’asthme qui la fait souffrir génère des rhumes et des bronchites. Désormais, souvent la nuit elle se réveille en respirant difficilement et même suffoquant.

jeudi 19 janvier 2012

Maison Laborde

Après avoir quitté le moulin de Boly en juin 1854, les Soubirous s’installent dans une pièce, à la Maison Laborde qui n’est qu’à quelques centaines de mètres de leur ancien moulin. Ils y restent jusqu’au mois de novembre 1855. Dans cette maison, Louise Soubirous donne naissance à son sixième enfant. François Soubirous travaille à la tâche comme « brassier », on dirait aujourd’hui manœuvre. Mais la situation économique étant difficile, le travail se fait rare. En effet, non seulement chacun a moins d’argent, mais encore les prix montent. La conséquence est immédiate : on emploie moins. De plus la réputation de François Soubirous mais entachée par son échec au moulin de Boly, d’abord au sein du clan Castérot. Ses belles-sœurs et beaux-frères le tiennent pour responsables. Bernadette garde ses petits frères lorsque sa maman trouve un emploi pour quelques heures. Le reste du temps, elle aide à la maison ou essaye de travailler à l’extérieur, elle aussi pour un salaire de misère.

mercredi 18 janvier 2012

Début d’une période difficile

En 1854, Bernadette a dix ans. Cette année-là les Soubirous doivent quitter le moulin de Boly. Demeure de son grand-père, puis de ses parents, c’est au moulin de Boly que Louise Soubirous est née. C’est  dans ce même moulin qu’elle a donné le jour à ses cinq premiers enfants et en tout premier lieu à Bernadette. On comprend donc le drame que ce départ forcé par la faillite peut représenter. De 1854 à 1860, les Soubirous vont aller de logements plus petits en logements moins chers. Ainsi, après le moulin de Boly, ce sera la maison Laborde ; puis ils emménagent au moulin Sarrabeyrousse à Arcizac, près de Lourdes ; très vite, ils vont loger à la maison Rives, rue du Bourg à Lourdes ; à nouveau incapables de payer leur loyer, ils sont logés gratuitement au cachot ; enfin, en 1860, alors que Bernadette est désormais pensionnaire à l’hospice, les Soubirous s’installent au moulin Lacadé. Changer six fois de logements en six années, telle est l’épreuve de Bernadette et de sa famille.

mardi 17 janvier 2012

Le départ du moulin de Boly

Dès 1843, François Soubirous exploite le moulin de Boly. En 1848, il en devient le locataire. La situation économique n’est guère brillante. De plus, deux années de sécheresse, réduisent considérablement les récoltes de blé. Les meuniers sont souvent sans travail. Si on ajoute une grande générosité de la part de François et Louise Soubirous et une gestion pas très précise, on comprend leur incapacité à payer le loyer à la saint Jean Baptiste de l’année 1854. Ils doivent donc quitter le moulin de Boly, perdant leur outil de travail, leur logement, et jusqu’à leur nom. C’est ainsi que Bernadette Boly, n’est plus que Bernadette, comme son père François Boly, n’est plus que Soubirous.

lundi 16 janvier 2012

L’histoire du moulin de Boly

En 1645, le moulin de Boly appartient à un médecin anglais. En 1740, ses descendants le vendent à la famille Abadie-Arqué en contre partie d’une rente perpétuelle. Les nouveaux propriétaires louent le moulin à Jean Castérot, devenu leur beau-frère par son mariage avec Bernarde Arqué, le 21 février 1796. Le loyer est fixé à 250 Francs. Le locataire suivant est son fils, Justin Castérot, qui prend possession du moulin le 30 décembre 1819, huit jours après son mariage avec Claire Lavit. Par son mariage avec Louise Castérot, François Soubirous devient, de 1848 à 1852, le troisième locataire des descendants de la famille Abadie-Arqué. En effet, le 19 novembre 1852, le moulin de Boly est vendu aux enchères et acheté par Armand Soubirous. François Soubirous demeure locataire du moulin de Boly jusqu’au 24 juin 1854.

dimanche 15 janvier 2012

L’appel

Jésus choisit et appelle ses premiers disciples, ses apôtres, tous ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis ». À la Grotte de Lourdes, Marie suit la même logique que Jésus : Marie choisit Bernadette. C’est pourquoi, dès le premier instant de leur relation, Marie prend l’initiative en tout. Et il en sera toujours ainsi. Bernadette sait bien qu’elle est choisie, mais elle n’en tire aucun orgueil. Dans le réalisme de son langage, elle reconnaît que « la sainte Vierge l’a ramassée comme un caillou ». Elle précise n’avoir aucun mérite : « Si la sainte Vierge en avait trouvé une autre plus ignorante que moi c’est elle qu’elle aurait choisie ».

samedi 14 janvier 2012

La vie au moulin de Boly

À la suite du départ de Claire Castérot et de ses 3 filles célibataires, François et Louise Soubirous se retrouvent au moulin de Boly avec leurs seuls enfants. Ils sont alors confrontés à une vie pour laquelle ils n’ont peut être pas été préparés. En effet, François est livré à lui-même, alors que jusque-là il avait toujours travaillé sous l’autorité d’un autre : son père d’abord, sa belle-mère, ensuite. Du jour au lendemain, il est seul, en responsabilité. Quant à Louise, jusqu’au départ de sa mère, non seulement elle n’a qu’à s’occuper de ses enfants, mais encore ses soeurs l’aident dans sa tâche. Désormais elle est seule avec ses enfants et doit s’occuper de l’activité ménagère, tout en recevant les clients. « Les parents de Bernadette sont de braves gens, très charitables, très serviables » disent les uns. « Les meuniers Soubirous rendent de grand services à leurs clients » admettent les autres. « Vous nous payerez quand vous le pourrez » témoignent d’autres encore.

vendredi 13 janvier 2012

L’enfance de Bernadette

On sait peu de choses sur l’enfance de Bernadette. On connaît cependant son premier séjour à Bartrès où elle est en nourrice, de juin 1844 à octobre 1845. On sait aussi que ses parents restent seuls au moulin de Boly dès 1848. La grand-mère et les 3 tantes de Bernadette vont alors vivre dans une maison chemin de la Forêt. On sait encore que, très jeune, Bernadette s’est avérée avoir une toute petite santé. Au témoignage de sa maman ; mais aussi de sa marraine, dès l’âge de cinq ou six ans, Bernadette souffre non seulement de l’estomac, mais surtout d’asthme, qui la gêne beaucoup et la force à tousser souvent. On consulte Rosine Maillet, épouse du secrétaire de mairie, sage femme qui a accouché la maman de Bernadette à plusieurs reprises. La sage femme prescrit quelques médicaments dont Bernadette reçoit quelques soulagements.

jeudi 12 janvier 2012

La nourrice de Bernadette

Lorsque Bernadette a tout juste six mois, sa maman se trouve empêchée de la nourrir. Un arrangement est alors trouvé avec une femme qui, elle, vient de perdre son fils à peine âge de quelques mois. C’est ainsi que Bernadette est confiée à Marie Laguës, née Aravant (1824-1900), une jeune femme de 20 ans, qui demeure au village de Bartrès, à quelques kilomètres de Lourdes. Les Soubirous y accompagnent Bernadette eu mois de juillet 1844. Bernadette rejoint sa famille en octobre 1845, c’est-à-dire 15 mois plus tard. Si le séjour a été long, c’est aussi parce que Marie Laguës et les siens se sont attchés à Bernadette.

mercredi 11 janvier 2012

Le clan Castérot-Soubirous

En, janvier 1843, François Soubirous épouse Louise Castérot. Il s’installe au moulin de Boly, chez les Castérot. Vivent alors sous le même toit Claire Castérot (1797-1855), veuve de Justin Castérot, et ses 4 filles : Bernarde (1823-1907), Louise (1825-1866), Basile (1828-1913), Lucille (1839-1871). Chacun a un rôle précis : Claire est la patronne du moulin ; François est le meunier ; Bernarde est l’aînée. En tant qu’héritière elle a son mot à dire. Louise s’occupe de ses enfants. Cependant la cohabitation ne dure que quelques années. En 1848, Claire Castérot quitte le mouin de Boly avec ses 3 filles célibataires et s’installe chemin de la Forêt. François et Louise Soubirous restent au moulin avec 3 enfants : Bernadette, 4 ans, Toinette, 2 ans, Jean-Marie, nouveau-né.

mardi 10 janvier 2012

La marraine de Bernadette

Si Bernadette n’a que peu connu son parrain, ce n’est pas le cas pour sa marraine. En effet, Bernarde Castérot, sœur aînée de sa maman fait partie de la vie de Bernadette à plus d’un titre. D’abord parce qu’elle est l’aînée de sa génération. À ce titre elle veille sur le clan Castérot-Soubirous et prend soin particulièrement de Bernadette, aînée de la génération suivante. Ensuite parce que, pendant des années, elles vivent sous le même toit. Enfin parce qu’elle est sa marraine. Il y a une réelle et réciproque affinité entre la marraine et sa filleule, et beaucoup d’affection. « Tante Bernarde » n’est pas le conseiller spirituel de Bernadette. Mais ses initiatives concrètes et son influence positive permettent à Bernadette de s’épanouir dans la voie qui est la sienne.

lundi 9 janvier 2012

La parrain de Bernadette

Bernadette a pour parrain l’un de ses cousins, Jean-Marie Védère (1830-1864). Il est l’un des 7 enfants de Thècle Soubirous, la sœur aînée de François, le père de Bernadette. Il est le propre frère de Jeanne Védère avec qui Bernadette est très liée : toutes les deux murissent ensemble leur vocation religieuse. Jean-Marie Védère reste au collège jusqu’à l’âge de 18 ans, se posant la question de la vocation. Il s’engage dans la cavalerie, devient maréchal des logis, reçoit la légion d’honneur, en 1859 à Solférino. Bernadette ne le rencontre qu’une seule fois, en août 1862. Elle a alors 18 ans et son parrain 32 ans. Deux ans plus tard, elle apprend sa mort. Elle confie à sa cousine : « On m’avait dit de ne pas tant m’attacher à lui », preuve qu’elle l’aimait beaucoup.

dimanche 8 janvier 2012

Epiphanie


L’Épiphanie est la manifestation de Jésus : « Il se révèle en se donnant et il se donne en se révélant ». Les trois mages qui accueillent le don de Dieu qu’est Jésus donnent eux-mêmes leurs présents : de l’or, de l’encens, de la myrrhe. Ainsi en état de don, ils sont bien en état d’accueil. À la Grotte de Lourdes, Bernadette est entrée, pour sa part, dans cette expérience du don lié à l’accueil et de l’accueil inséparable du don. En ceci elle est bien le reflet de la Vierge Immaculée, elle même transparence du Christ Jésus.

samedi 7 janvier 2012

Les Soubirous aujourd'hui


Les descendants du frère de Bernadette, Jean-Marie Soubirous (1851-1919), en vie aujourd’hui sont au moins 3 à la troisième génération : Jean Soubirous (né en 1939), son frère Pierre Soubirous (né en 1947), leur cousin Philippe (né en 1961) ; ils sont 4 à la quatrième génération : Jean-Bernard Soubirous (né en 1967), son cousin Bruno Soubirous (né en 1968), leur cousin François-Xavier Soubirous (né en 1978), leur cousin Gauthier Soubirous (né en 1994) ; parmi les enfants de la cinquième génération, pour le moment les garçons à porter le nom sont : Thomas Soubirous (né en 1993) et Marcel Soubirous (né en 2008).

vendredi 6 janvier 2012

Les descendants de François Soubirous


François Soubirous (1807-1871) et Louise Castérot (1825-1866) ont eu 9 enfants, dont 4 atteignent l’âge adulte. Seul le cinquième, Jean-Marie (1851-1919) a une descendance. Né de son premier mariage avec Madeleine Escalé, son fils Pierre Soubirous (1882-1946) épouse Marie-Clotilde Fouchet en 1910 qui lui donne 3 enfants : Jean, Marcel et Bernard. Né de son second mariage en 1896 avec Marie Gardey, son fils Jean-Bernard Soubirous (1897-1943), épouse Marie-Emilie Tisné qui lui donne 2 fils : Bernard-Jean et François.

jeudi 5 janvier 2012

Les frères et soeurs de Bernadette


François Soubirous (1807-1871) et Louise Castérot (1825-1866) ont eu 9 enfants, dont 4 atteignent l’âge adulte. Née au moulin de Boly à Lourdes, Bernadette (1844-1879) est l’aînée. Née au moulin de Boly, Toinette (1846-1892) est la troisième. Elle épouse Joseph Sabaté : 3 de leurs 4 enfants meurent en bas âge. Né au moulin de Boly, le cinquième, Jean-Marie (1851-1919) épouse Madeleine Escalé. Il a 7 enfants. Devenu veuf, il épouse Marie Gardey, qui lui donne un fils. Né au moulin Gras à Lourdes, le septième Pierre Bernard (1859-1931), épouse Marie Lacrampe. Il a 2 enfants qui ne survivent pas.

mercredi 4 janvier 2012

Qui sont les Castérot ?


Jean Castérot est brassier, à Lourdes. Son fils Jean (1753-1819) est laboureur, à Lourdes. Le fils de ce dernier, Justin Castérot (1890-1841) est meunier à Lourdes. C’est le grand-père maternel de Bernadette. Sa fille aînée, Bernarde (1823-1907) est mariée à Jean Tarbès, aubergiste à Lourdes, puis remariée à Jean-Marie Nicolau, agriculteur à Lourdes. La deuxième, Louise (1825-1866) épouse François Soubirous, meunier à Lourdes. Elle est la mère de Bernadette. La troisième, Basile (1828-1913) épouse Pierre Pène, habitant à Lourdes. La quatrième, Lucille (1839-1871), épouse Dominique Vignes, demeurant à Lourdes.

mardi 3 janvier 2012

Qui sont les Soubirous ?


Jean Soubirous (1704-1775), le grand-père du grand-père de Bernadette, comme son fils Bernard Soubirous (1742-1813) et donc arrière grand-père de Bernadette, sont brassier à Lourdes. Le grand père de Bernadette, Joseph Soubirous (1772-1846) est meunier à Lourdes. Marié le 17 janvier 1799 à Marie Dassis (1774-1842) il a 9 enfants, dont 6 atteignent l’âge adulte. L’aînée Thècle (1803-1882), épouse Michel Védère, boulanger à Momères. Le deuxième, Jeanne-Marie (1804-1858), épouse Jean-Marie Castérot, sabotier à Lourdes. Le troisième, Jean-Marie (1805-1845), est meunier à Lourdes. Il épouse Anne Mengelle. Le quatrième, François (1807-1871), meunier à Lourdes, épouse Louise Castérot. Il est le père de Bernadette. Le cinquième, Jean (1813-1858), est pâtissier à Pontacq. Il épouse Jeanne-Marie Baylou-Borde. Le sixième, Jeanne-Marie (née en 1814), épouse Bertrand Cazala, tailleur d’habits à Lugagnan.

lundi 2 janvier 2012

Bernadette en quelques dates

Bernadette est la fille aînée de Françoise Soubirous et Louise Castérot. Elle nait à Lourdes, au moulin de Boly, le 7 janvier 1844. Elle est baptisée le 9 janvier. Elle fait sa première communion le 3 juin 1858, est confirmée le 5 février 1860. Dès le mois de janvier 1858, elle est scolarisée à l’hospice de Lourdes, tenu par les sœurs de la charité et de l’instruction chrétienne de Nevers. Elle y est pensionnaire à partir du 15 juillet 1860 et quitte Lourdes le 4 juillet 1866 pour entrer au noviciat de cette congrégation, à Nevers, où elle arrive le 7 juillet. Le 29 juillet 1866 Bernadette reçoit l’habit religieux et le nom de « sœur Marie-Bernard ». Elle prononce des vœux à l’article de la mort le 25 octobre 1866. Puis elle fait à nouveau profession le 30 octobre 1867 et ses vœux perpétuels le 22 septembre 1878. Bernadette meurt au couvent Saint-Gildard de Nevers le mercredi de Pâques 16 avril 1879, à l’âge de 35 ans. Elle est béatifiée en 1925 et canonisée le 8 décembre 1933.

dimanche 1 janvier 2012

Méditer en son coeur


Marie garde et médite en son cœur les paroles et les actes de Jésus. En effet l’instant présent contient infiniment plus que ce que l’être humain peut en appréhender sur le moment. Le temps est donc donné pour que la  Parole qui est « Esprit et Vie » nourrisse en vivifie et pour recevoir tout ce que les actes contiennent de vie. De son couvent à Nevers, chaque jour « Bernadette va en esprit à la Grotte de Lourdes y faire son pèlerinage ». Par la méditation, elle se laisse ainsi vivifier par les paroles reçues. Elle approfondit aussi sa compréhension des actions accomplies et s’en nourrit.