dimanche 28 novembre 2010

De Syracuse à Rome


Rome est une petite ville de l’Etat de New York située à quelques dizaines de kilomètres de Syracuse, en direction d’Albany, la capitale de ce célèbre Etat. Mais ce n’est pas ma destination aujourd’hui puisque je me rends dans la ville éternelle. De l’aéroport Hancock de Syracuse, je décolle vers l’aéroport John Fitzgerald Kennedy de New York City, où j’ai le temps d’échanger quelques mots avec l’un des quatre évêques de Lettonie, puis, un moment plus tard, avec l’évêque  de Jérusalem. Je parle aussi de Lourdes avec un passager américain qui évoque son expérience au sanctuaire de Notre-Dame. 

Dans l’avion destination Paris aéroport Charles de Gaulle, je mets mon horloge à l’heure parisienne et romaine et, faute d’avoir un voisin à qui parler en italien (dans une configuration 3+4+3, je dispose en effet de 4 places et suis donc isolé !), je me plonge dans une lecture dans la langue que je parlerai demain. A mes yeux, il s’agit là d’une manière chrétienne de procéder. En effet, puisque nous sommes appelés à vivre sur la terre comme au ciel, j’essaye toujours d’anticiper en vivant aujourd’hui comme demain. Cette manière de faire me permet aussi d’être tout de suite de plein pied avec la réalité que je découvre après plusieurs heures de vol, sans trop de temps d’adaptation. Mais qu’en sera-t-il au ciel ?

Demain après-midi, à Rome, je suis invité à prendre la parole dans un colloque organisé par l’UNITALSI pour les médecins et le personnel de santé de ce qui est non seulement la première organisation italienne de pèlerinages à Lourdes, mais tout simplement la première organisation liée à Lourdes. Le thème de la rencontre porte sur « l’accueil en milieu hospitalier ».

Mon intervention doit être centrée sur ce que Bernadette nous dit en matière d’accueil. Aux Etats-Unis, les relations sont particulièrement formatées, et cela dès la petite enfance. Ainsi la relation d’accueil entre elle-même dans un cadre protocolaire, formel, réglementaire. Mais cela peut s’avérer être au service de l’accueil. Qui a fréquenté des moines ou des moniales peut comprendre. Toutefois l’accueil vécu par Bernadette est lui-même mis en relief par la lumière de l’Evangile, les paroles et les gestes de Jésus et, pour moi, par tout ce dont ce suis témoin, en scrutant l’histoire de Lourdes et en la vivant au quotidien, depuis maintenant quatorze ans.

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