C’est pour répondre à cette
invitation que deux jeunes gens s’enfoncent gaiement dans la forêt, tout en
fredonnant un refrain populaire. Ils paraissent heureux, ces adolescents ;
aussi heureux, aussi insouciants que ces musiciens ailés qui chantent au-dessus
de leur tête. Soudain, l’un d’entre eux s’arrête, et ramasse quelque chose à
demi caché dans l’herbe. « Un chapelet ! », s’écria-t-il avec mépris,
« et pas un des plus élégants ! » Il était sur le point de le jeter
dans les broussailles, lorsque son compagnon le lui arracha des mains.
« Non, René, ne fais pas cela. Donne-le moi. » (G. du Bouyssou, 1910)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire