département du Bas-Rhin |
mercredi 30 novembre 2011
mardi 29 novembre 2011
lundi 28 novembre 2011
dimanche 27 novembre 2011
Veiller
Veiller est une attitude active, puisqu’elle consiste précisément à être tourné vers celui que l’on attend. De fait celui que l’on attend devient alors le point central de son existence, celui dont on est relatif, par rapport auquel on se situe. C’est pourquoi l’injonction : veillez ! que Jésus adresse à ses disciples dans l’Evangile convient particulièrement à tout baptisé par rapport à son Seigneur. Mieux, ce simple impératif permet de comprendre la vie des saints et des saintes. Il permet en tout cas de décoder le comportement de sainte Bernadette dont toute la vie sur terre a été une attente d’amour, c’est-à-dire une veille précédant la rencontre.
samedi 26 novembre 2011
Paradoxe
Marie a dit à Bernadette : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais de l’autre ». De fait, non seulement Bernadette a beaucoup souffert, mais encore très longtemps. Cependant, « dans ses souffrances, elle ne témoignait jamais le désir de moins souffrir. Elle les acceptait avec résignation et même gaité. C’est seulement lorsqu’elle allait mieux que, sa nature active désirant agir, elle montrait parfois un peu de mauvaise humeur ». Ainsi, « saisie par la maladie, elle devenait plus gaie. Les boutades d’humeur disparaissaient ».
vendredi 25 novembre 2011
D'un bonheur à l'autre
En promettant le bonheur à Bernadette, Marie n’oppose pas le bonheur de ce monde et celui de l’autre monde. Pourquoi ? Parce que, comme le dit saint Paul, « de même que nous sommes à l’image du premier Adam, pétri de terre, de même nous serons à l’image du Christ, qui vient du ciel ». Ainsi, comme tout disciple, Bernadette doit-elle comprendre qu’elle est « en ce monde, mais pas de ce monde ». Il ne s’agit donc pas d’opposer, mais bien de distinguer ce monde de l’autre. En effet, l’autre monde, dont parle Marie, est intérieur au monde dans lequel nous sommes, car, comme le dit Jésus, « le Royaume des cieux est au milieu (au dedans) de vous ».
jeudi 24 novembre 2011
Deux bonheurs
En promettant le bonheur à Bernadette, Marie sait à qui elle s’adresse. En effet, Bernadette connaît le bonheur de ce monde, celui qui la voit vivre dans une famille soudée par l’amour. Et en même temps elle vient de découvrir un bonheur d’un autre ordre, celui de l’autre monde, qu’elle goûte à chaque rencontre avec la Dame, à la Grotte. Le premier bonheur est fragile. Le second la comble au-delà de tout. C’est donc parce qu’il existe bien deux bonheurs, que Marie précise à Bernadette : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse à la manière de ce monde, mais je vous promets de vous rendre heureuse à la manière de l’autre monde ».
mercredi 23 novembre 2011
Quel bonheur ?
Marie promet le bonheur à Bernadette. Mais quand ? Dans ce monde ou dans l’autre ? En effet, beaucoup de personnes voient dans cette promesse une opposition entre la terre et le ciel. Mais c’est oublier que la vie éternelle est déjà commencée et que l’on peut dès à présent vivre sur la terre comme au ciel. Ainsi la promesse de Marie renvoie-t-elle à deux bonheurs différents : celui de la terre, car il existe, et celui du ciel, qui est d’un autre ordre. C’est pourquoi on doit comprendre : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais je vous promets le bonheur de l’autre monde ».
mardi 22 novembre 2011
Promesse de bonheur
Lorsque Jésus appelle ses disciples, aussitôt il leur promet le bonheur : « Heureux les pauvres de cœur car le Royaume des cieux est à eux ! Heureux les doux car ils obtiendront la terre promise ! Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés ! Heureux ceux qui ont faim et soif de justice car ils seront rassasiés ! Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu ! ». A la Grotte de Lourdes, Marie procède de la même manière. Marie appelle Bernadette et lui promet aussitôt le bonheur : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais je vous promets le bonheur de l’autre monde ».
lundi 21 novembre 2011
Promesses
Lorsque la Dame lui demande : « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », non seulement Bernadette accepte, mais encore elle s’y engage en le lui promettant. Nous le savons car, à chaque fois que quelqu’un essaye de l’empêcher d’aller à la Grotte, Bernadette affirme : « J’ai promis ». C’est en réponse à sa promesse que la Dame promet à son tour : « Je ne vous promets pas le bonheur de ce monde, mais le bonheur de l’autre monde », c’est-à-dire « je ne vous promets pas de vous rendre heureuse à la manière de ce monde, mais je vous promets de vous rendre heureuse à la manière de l’autre monde ».
dimanche 20 novembre 2011
Sainteté au quotidien
Jésus donne les critères du jugement dernier : « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Quelle disproportion entre l’enjeu, la vie éternelle, et le moyen de l’obtenir. Oui quelle disproportion entre la vie de Bernadette vouée aux autres dans la banalité du quotidien et la sainteté qu’elle manifeste ainsi. Les exemples cités par Jésus (donner à manger, à boire, accueillir, vêtir, visiter) montrent à la fois ce que l’on peut faire pour l’autre et en même temps que ce que l’on fait pour les autres ne se limite pas à une seule action. Quelle beauté lorsque, à Lourdes ou ailleurs, on découvre la charité en acte car on ne peut pas ne pas en devenir soi-même acteur. A la manière de Bernadette.
samedi 19 novembre 2011
15 jours
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858, à la Grotte de Lourdes. Les 15 jours proposés correspondent à une durée. Il s’agit donc du temps qui s’écoule et dans lequel il faut s’insérer. La Dame surgit à la Grotte en une fraction de seconde. Mais seul de temps permet à Bernadette d’accueillir Marie, de l’écouter, de lui ouvrir son cœur, de lui répondre, bref d’entrer dans la relation. A travers sa démarche, Marie reflète ce que Dieu fait avec nous en nous donnant le temps de notre existence sur terre pour nous préparer à la relation d’éternité avec Lui.
vendredi 18 novembre 2011
Ici
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858, à la Grotte de Lourdes. Dans son invitation, lorsque Marie précise : « Ici », cela veut dire : « à la Grotte ». Mais pas seulement. Car ce « ici » correspond aussi à l’endroit de la Grotte où a lieu de dialogue et donc l’invitation à venir. A ce moment là, Marie n’est pas dans le creux du rocher en hauteur et Bernadette n’est pas devant la cavité. Non Marie a d’abord invité Bernadette à entrer à l’intérieur de la cavité et l’y a précédée. Elles sont donc très proches l’une de l’autre. Cette invitation n’est donc pas lancée à la cantonade, mais elle survient dans un véritable cœur à cœur. En cela aussi Marie reflète la relation que Jésus veut nouer avec chacun de ses frères, de ses sœurs.
jeudi 17 novembre 2011
Venir
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858, à la Grotte de Lourdes. Cette invitation implique Bernadette. En effet, si elle répond : « Oui », cela signifie qu’elle devra quitter son logement, marcher, sortir de la ville, descendre jusqu’à la Grotte. Et puis ensuite, au terme du rendez-vous, revenir chez elle. Tout cela nécessite du temps, une organisation, un effort. De fait ce que Marie lui propose, c’est d’entrer dans une expérience de pèlerinage. En cela Marie reflète le projet de Dieu pour nous car, comme le dit l’Ecriture, nous sommes « étrangers et voyageurs » sur cette terre, et notre existence est un pèlerinage.
mercredi 16 novembre 2011
Un risque
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858, à la Grotte de Lourdes. Cette invitation s’adresse à la liberté de la jeune enfant. Ainsi, elle aurait pu répondre : Non ; ou bien discuter le nombre de jours. On mesure le risque que Marie assume, en se rendant ainsi dépendante de la réponse de Bernadette. Pourtant c’est précisément ce risque qui donne du prix à son invitation car elle situe sur le registre de l’amour, donc sur celui de la liberté. En cela aussi Marie renvoie à l’attitude de Jésus à notre égard.
mardi 15 novembre 2011
Vous
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858. Bernadette a été bouleversée d’avoir ainsi été vouvoyée par la Dame. Elle qui vouvoyait à peu près tout le monde, à l’exception des enfants de son âge, était tutoyée par tous, y compris par des personnes qu’elle ne connaissait pas. Elle précisera souvent : « la Dame me disait : ‘vous’ ». Quelle délicatesse de la part de Marie, qui reflète la délicatesse de Jésus avec chacun de ses disciples!
lundi 14 novembre 2011
Une invitation
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? », demande la Dame à Bernadette, le 18 février 1858, à la Grotte de Lourdes. Cette invitation répond à la demande que Bernadette vient de lui adresser : « Madame, voulez-vous avoir la bonté d’écrire ici votre nom ? ». Ainsi Marie s’ajuste-elle à Bernadette, lui parlant non seulement la même langue, mais aussi le même langage. Il suffit de lire l’Évangile pour voir que c’est exactement la pédagogie de Jésus qui rejoint toujours son interlocuteur là où il se trouve, pour ensuite l’attirer et le faire avancer vers Lui.
dimanche 13 novembre 2011
Fructification
Dans la parabole des talents, l’important est de rendre plus de talents qu’on en a reçu. L’extraordinaire fécondité de Lourdes passe d’abord par Marie. Puisqu’elle est sans tache, toute pure, « Immaculée », rien en elle ne fait obstacle à l’Amour de Dieu, à Dieu qui est Amour. Ainsi, tout ce qu’elle reçoit de Dieu elle le rend à Dieu « fructifié » sans mesure, c’est-à-dire à la mesure de Dieu. Bernadette s’inscrit dans son sillage et, elle aussi, à sa mesure, porte beaucoup de fruits. A nous d’entrer dans le Mystère de la croix du Christ et, à notre tour, nous serons associés à l’extraordinaire fécondité de Dieu.
samedi 12 novembre 2011
vendredi 11 novembre 2011
jeudi 10 novembre 2011
mercredi 9 novembre 2011
mardi 8 novembre 2011
lundi 7 novembre 2011
dimanche 6 novembre 2011
Finalité
Dans la parabole des jeunes filles prévoyantes, qui ont de l’huile en réserve pour leur lampe, on ne peut qu’admirer leur sagesse. Si l’on considère sainte Bernadette comme l’une d’entre elles, on comprend que le désir de bien faire, et celui de correspondre à ce qui est attendu d’elle, leur donnent de vivre toutes les étapes de la relation avec Jésus. Ainsi elles se préparent à l’attente, elles s’ouvrent à la rencontre, elles entrent avec lui dans la vie éternelle. Oui « Dieu contribue au bien de ceux qui l’aiment ».
samedi 5 novembre 2011
Oakland
deux aspects de Lourdes |
En Californie, le grand port d’Oakland est situé sur la baie de San Francisco, à exactement 7,200 kilomètres ce cette ville par le célèbre pont, le « Bay bridge ». La paroisse Notre-Dame de Lourdes date de 1921 et fête donc ses 90 ans cette année. La nouvelle église a été bénie en 1996 et comporte plusieurs vitraux représentant Notre-Dame et sainte Bernadette, dont celui-ci, avec la parole : "Je suis l'Immaculée Conception", et une représentation des basiliques comme elles sont aujourd'hui.
vendredi 4 novembre 2011
Tujunga
une signalétique caractéristique |
Dans la vallée de San Fernando, à Tujunga, se trouve l’une des cinq paroisses Notre-Dame de Lourdes de l’archidiocèse de Los Angeles, en Californie. Fondée en 1920, elle est peut être la plus lourdaise des paroisses placées sous la protection de Notre-Dame de Lourdes de cet immense diocèse.
jeudi 3 novembre 2011
Northbridge
mercredi 2 novembre 2011
Los Angeles
une présence |
Beaucoup de maisons des Petites Sœurs des Pauvres à travers le monde affichent leur lien avec Lourdes. Ainsi cette maison que les sœurs tiennent à Los Angeles, en Californie, possède-t-elle, dans son vaste jardin, un édicule dédié à Notre-Dame de Lourdes. Il ne s’agit pas d’une réplique de la célèbre Grotte, mais d’une évocation.
mardi 1 novembre 2011
San Francisco
une église petite et simple |
L’église Notre-Dame de Lourdes de San Francisco, en Californie, se situe dans un quartier très pauvre, qui connaît son lot d’injustice, de chaumage, de violence. Dans ce contexte difficile, le fait que cette paroisse soit placée sous le patronage de Notre-dame de Lourdes n'est pas neutre.
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