En promettant le bonheur à Bernadette, Marie sait à qui elle s’adresse. En effet, Bernadette connaît le bonheur de ce monde, celui qui la voit vivre dans une famille soudée par l’amour. Et en même temps elle vient de découvrir un bonheur d’un autre ordre, celui de l’autre monde, qu’elle goûte à chaque rencontre avec la Dame, à la Grotte. Le premier bonheur est fragile. Le second la comble au-delà de tout. C’est donc parce qu’il existe bien deux bonheurs, que Marie précise à Bernadette : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse à la manière de ce monde, mais je vous promets de vous rendre heureuse à la manière de l’autre monde ».
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