En vain pour le précipiter plus sûrement à
l’abîme où sombrent les gloires humaines, s’est-il adjoint ces forces
redoutables de destruction : la haine ardente, la négation furieuse, la
raillerie dissolvante. Des années passent, chacune d’elles blessent à mort les
grandeurs éphémères d’ici-bas. Mais celle que le scepticisme reléguait
obstinément au rang des fables, s’empare des esprits, les étonne, les émeut,
les arrache victorieusement à l’emprise d’une illusion possible, les éblouit
d’une réalité qui force l’attention et impose la croyance irrésistible (R.
Gaëll, 1946).
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