samedi 15 octobre 2016

Ce que j'ai ressenti à Lourdes (4)


Afin de se rendre accessible, elle avait amoindrie la gloire de son visage ; Bernadette s’effraya – comme le vent de l’Esprit à l’instant de la Pentecôte – secoua l’églantier sauvage. En face de l’Inconnue, plus belle qu’une reine, surgie dans la montagne déserte, elle s’arrêta, peut-être voulut-elle fuir. Mais la Reine, chose inouïe, la salue ! Elle s’incline devant la chétive ramasseuse de fagots. (Émile BAUMANN)

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