La matinée avait été austère et fatigante. Cette
après-midi là, Nosloc la passa en grande partie au chevet de quelques malades
demeurés à l’Asile par suite de la trop forte chaleur et de la fièvre. Quel
rafraichissement que ces amitiés de malades, amitiés silencieuses et qui
s’ignorent ou presque, nouées sans phrases par la seule présence, et dont le
souvenir inonde de lumière et de force les heures grises de l’hiver,
entretenues à travers la distance, par la correspondance ainsi que la prière.
Amitiés que Dieu est seul à connaître et par lesquelles il féconde ses travaux.
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