Il n’y avait pas de meilleur sermon pour Nosloc que de
pouvoir vivre, prier, méditer dans cette chère présence des malades. C’est eux
qui avaient jadis été ses maîtres et lui avaient silencieusement prêché le
dogme du péché originel, au temps où il été chargé de l’enseigner. Ils
l’avaient convaincu, non plus théoriquement, mais par une expérience intime,
qu’il était foncièrement, radicalement et personnellement pécheur, et que nous
étions tous, frères humains, solidaires dans le péché et dans la rédemption.
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