Ce que la Tête a inauguré par la croix du Golgotha, ce
passage douloureux de l’Homme mourant au Péché pour entrer dans la gloire du
matin de Pâques, le Corps le continue à son tour, en communiant à la Chair et
au Sang de son Sauveur glorifié, et spécialement ces membres flagellés par la
maladie, crucifiés sur leurs grabats, mais qui peuvent, d’un instant à l’autre,
par la puissance de Dieu qui ressuscité les morts surgir miraculeusement comme
cela arrive parfois ici, dans une jeunesse renouvelée, gage timide, pâle figure
de ce qui nous attend tous, lorsque, à la suite du Seigneur enfin de retour, le
vieil ennemi, la Mort, et que Dieu sera tous en tous.
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