Peu, à peu, cependant, le silence s’installa, le grand
silence de la nuit que n’arrive plus à rompre, inentendu à force d’être
continu, le grondement du rail. Nosloc sentait qu’il ne dormirait pas cette
nuit. Il n’avait jamais pu dormir en voyageant vers Lourdes, l’âme trop lourde
de pensées qui chantent comme les rossignols dans les nuits mariales de mai.
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