vendredi 25 décembre 2015

Homélie pour Noël 1968 (5)


Troisième réflexion : Trouver Dieu partout. La tentation de l’homme moderne et même de certains croyants est, non pas de distinguer, mais de séparer, de dissocier le monde de la nature, livré à la science et à la technique, et la vie religieuse, éclairée et dirigée par la foi. D’un côté, nous dit-on, l’univers matériel avec sa dimension cosmique, de l’autre le domaine religieux, qui est une affaire privée, strictement individuelle. Il faut dénoncer l’erreur d’une telle mentalité. On n’a pas le droit de séparer la sphère religieuse de la sphère des réalités matérielles. L’Évangile de Noël nous rappelle que ce qui existe – l’homme en particulier et le cosmos – ne possède l’être et ne le garde que par une action créatrice continue du Verbe éternel. L’homme et le monde portent la marque de Celui qui les a faits. Mais nous ne savons pas lire la signature que Dieu a mise sur son œuvre toute entière. Nous ne savons pas écouter la voix des créatures qui nous disent : C’est Dieu qui nous a fait. Lui seul est grand. (Mgr Pierre-Marie Théas)

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