Troisième réflexion :
Trouver Dieu partout. La tentation de l’homme moderne et même de certains
croyants est, non pas de distinguer, mais de séparer, de dissocier le monde de
la nature, livré à la science et à la technique, et la vie religieuse, éclairée
et dirigée par la foi. D’un côté, nous dit-on, l’univers matériel avec sa
dimension cosmique, de l’autre le domaine religieux, qui est une affaire
privée, strictement individuelle. Il faut dénoncer l’erreur d’une telle
mentalité. On n’a pas le droit de séparer la sphère religieuse de la sphère des
réalités matérielles. L’Évangile de Noël nous
rappelle que ce qui existe – l’homme en particulier et le cosmos – ne possède
l’être et ne le garde que par une action créatrice continue du Verbe éternel.
L’homme et le monde portent la marque de Celui qui les a faits. Mais nous ne
savons pas lire la signature que Dieu a mise sur son œuvre toute entière. Nous
ne savons pas écouter la voix des créatures qui nous disent : C’est Dieu
qui nous a fait. Lui seul est grand. (Mgr Pierre-Marie Théas)
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