lundi 23 novembre 2015

Pèlerin de Lourdes en 1909 (8)


Les malades ont été ma préoccupation préférée. Le matin, après la messe, je me postais sur leur chemin, en face des Piscines et je restais à regarder ce long et douloureux défilé de toutes les misères humaines. On lisait dans leurs yeux l’espoir et la résignation, l’ardent désir de la santé enfin reconquise, la volonté plus forte de se soumettre aux volontés de la Providence. Tous ils murmuraient une prière, en passant, et leur regard implorait la prière des spectateurs.

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