Au moment du départ, ma mère
me donna sa bénédiction et mit un chapelet entre mes mains, me suppliant d’en
dire au moins une dizaine par jour. Pour me débarrasser de ces importunités, je
le lui promis, mais, aussitôt que je le lui promis, mais, aussitôt que je la
perdis de vue, je sortis le chapelet de ma poche, je jetai à terre et allai mon
chemin ! De ce jour, je ne connus plus la paix. Rien ne me réussit, et me
voici, jeune encore, au seuil de l’éternité, et la malédiction me poursuit
toujours, sans trêve ni merci. Les anneaux de ce chapelet ont formé une chaîne
qui m’entraîne aux derniers des abîmes de l’enfer ! » (G. du
Bouyssou, 1910)
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