Pourvu qu’elle soit morale, toute action du chrétien
en action de grâce a une valeur divine, même quand cette action est d’ordre
temporel et profane, même quand, aux yeux des hommes, elle est insignifiante.
Pascal l’avait compris qui nous donne cette règle : « Faire les
petites actions comme les grandes à cause de la majesté de Jésus qui les fait
en nous et qui vit de notre vie. » Il n’est pas indifférent que l’activité
professionnelle d’une ménagère qui soigne son pot-au-feu, d’un rural qui
laboure son champ, d’un ouvrier qui travaille à l’usine soit exercée en état de
grâce ou en état de péché mortel. (Les trois regards du pèlerin au départ de
Lourdes, Allocution de Mgr Pierre-Marie Théas, évêque de Tarbes et lourdes,
donnée lors de la clôture du 77° Pèlerinage National, le mardi 22 août 1950)
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