À la fin de chaque dizaine,
la vision remue les lèvres et, entraînant Bernadette dans sa louange
trinitaire, elle dit : « Gloire au Père, et au Fils, et au
Saint-Esprit. » La première apparition a donc une portée théologale
certaine : elle met la voyante en présence du Dieu vivant, du Dieu Trinité
et dans une attitude d’adoration et de louange : « J’eus peur,
déclare Bernadette… Ce n’était pas pourtant une peur comme j’en ai eu d’autres
fois, puisque je serai toujours restée pour regarder cela. » Après une
première impression de surprise et de frayeur, Bernadette est délicieusement
charmée. Pourrait-il en être autrement, puisqu’elle contemple la splendeur de
Dieu dans ce miroir sans tache qu’est la Vierge Marie. (Sainte Bernadette, le
chef d’œuvre de l’Immaculée, Lettre pastorale de Mgr Pierre-Marie Théas, évêque
de Tarbes et Lourdes, 18 février 1954)
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