Mais la grâce majeure que
l’Immaculée dépose et fait grandir dans l’âme de Bernadette avant les apparitions,
c’est le double désir du catéchisme et de la communion. La bergère a faim. Elle
a faim de Dieu. Cet appétit spirituel la nourrit. Il l’illumine et la
sanctifie. Bernadette ignore la lettre et les formules du catéchisme, mais le
milieu aidant, son âme baigne dans la lumière divine. Sa première communion
sacramentelle se fera très tard, le 3 juin 1858, avant la dix-huitième
apparition. Mais que de communions spirituelles et combien enrichissantes ont
préparé cette venue eucharistique du Bien-Aimé ! (Sainte Bernadette, le
chef d’œuvre de l’Immaculée, Lettre pastorale de Mgr Pierre-Marie Théas, évêque
de Tarbes et Lourdes, 18 février 1954)
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