La charité ne rentrait pas
dans le cachot, mais la justice y venait pour faire œuvre d’injustice, pour en
arracher François Soubirous qui, pour réchauffer ses enfants, s’était approprié
un madrier abandonné. Bernadette voit son père innocent partir en prison et y
demeurer huit jours. Quelle douloureuse purification pour l’âme
privilégiée ! Quand François Soubirous retrouve ses enfants, on n’entend
aucune plainte, aucune récrimination. On fait, comme de coutume, la prière du
soir et avec plus de conviction, on dit : « Pardonnez-nous, comme
nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ! » (Sainte Bernadette,
le chef d’œuvre de l’Immaculée, Lettre pastorale de Mgr Pierre-Marie Théas,
évêque de Tarbes et Lourdes, 18 février 1954)
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