Dans ce foyer, on souffrait
ensemble. On priait ensemble et on s’aimait tendrement. Jamais une
plainte ! Jamais un murmure ! Les Soubirous regardaient les riches
sans aigreur et sans jalousie. Du sein même de leur dépouillement, ils
faisaient la charité à de moins pauvres qu’eux. Quelle école pour
Bernadette ! La misère, Dieu ne la veut pas pour l’homme. Il ne l’impose
même pas à tous les saints : il se contente de leur demander « une
âme de pauvre. » La misère, Dieu l’a voulue pour son Fils et Notre Dame
pour Bernadette. Est-ce que le cachot de Lourdes ne prolonge pas la Crèche de
Bethléem ? (Sainte Bernadette, le chef d’œuvre de l’Immaculée, Lettre
pastorale de Mgr Pierre-Marie Théas, évêque de Tarbes et Lourdes, 18 février 1954)
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