Dans la parabole de
l’homme aux deux fils, Jésus nous montre que celui qui avait dit oui à son
père, ne fait pas ce à quoi il s’est engagé, alors que l’autre, qui avait non,
se repend et donne finalement satisfaction à son père. La parole de sainte
Bernadette disant que le premier mouvement ne nous appartient pas, mais que le
second est bien notre, met en lumière le combat intérieur que tout être humain
ne cesse de livrer. Mais pas seulement. En effet, pour Bernadette, si le
premier mouvement ne repose que sur soi, il est donc dicté par son atavisme,
son éduction, son histoire, le second, au contraire peut s’appuyer sur Jésus.
Telle est la spiritualité de sainte Bernadette : Tout recommencer avec
Jésus. Ceci s’applique à ses pensées, à ses paroles, à ses actes. C’est ce
qu’elle a appris de la Vierge Marie et qu’elle a continuellement mis en
pratique.
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