La parabole du bon grain
et de l’ivraie nous redit quelque chose d’essentiel : Le bon grain est le
premier à être semé et seul le bon grain est promis à un avenir. L’ivraie, au
contraire, est jeté en terre plus tard et n’a quant à elle qu’une durée de vie
limitée puisqu’à terme elle sera brûlée. Mais cette parabole a ses limites.
Ainsi elle ne fait pas voir avec qu’elle rapidité la mauvaise herbe essaye de
faire illusion en poussant plus vite que le blé. De plus, quand on se situe au
niveau spirituel, la parabole ne laisse pas apparaître les qualités propres au
blé semé. Sur ce point précis, Lourdes apporte une vision extraordinaire. En
effet, à travers la multitude de personnes qui s’y rassemblent, le Royaume de
Dieu présent au milieu de nous se rend visible. Et la ligne de démarcation entre
« ce monde » et « l’autre monde », passe clairement dans le
cœur de chacun, preuve de l’enjeu de l’existence humaine, car « rien n’ai
joué d’avance ».
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