Allocution de M. l’abbé
Alix, prononcée le 4 avril 1864, à la Grotte, après la bénédiction solennelle
de la statue de Notre Dame de Lourdes : « Marie, qui nous apparaît de la
sorte, fait entendre sa voix suave à l’oreille de nos cœurs. Cette voix nous
rassure, cette voix nous encourage, cette voix nous fait oublier les chants les
plus harmonieux de la terre, cette voix nous ravit et nous transporte en extase
aux ineffables concerts des élus et des anges, dans les cieux. Cette voix
persuasive, car c’est la voix de la vigilante bergère, ramène au bercail des
vertus la brebis qui s’était égarée au milieu des pâturages lointains de
l’erreur et du vice ».
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