« Ce n’est pas
seulement de pain que l’homme doit vivre mais de toute parole qui sort de la
bouche de Dieu ». Lorsqu’en septembre 1857 Bernadette quitte sa famille et
le cachot, c’est pour aller travailler à Bartrès afin de pouvoir manger. À ce
moment-là, son père n’hésite pas à dire : « Ça fera une bouche de
moins à nourrir ». En janvier 1858, Bernadette quitte Bartrès et renonce
donc à une certaine sécurité quant à la nourriture. Elle choisit de partager à
nouveau la misère de sa famille car à Lourdes « M. le curé veut lui faire
faire sa première communion ». Elle reprend alors son laborieux
apprentissage du catéchisme afin de se laisser nourrir par « la Parole qui
sort de la bouche de Dieu ».
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