Discours de M. l’abbé Alix,
prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction
solennelle de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte
: « Quant aux académies savantes au sein desquelles on voudrait
encore que le miracle eut lieu et vînt poser, pour ainsi dire, humblement et
respectueusement, nous dirons, en premier lieu, que les miracles de Moïse
devant les magiciens de Pharaon, hommes très doctes et très habiles, véritables
académiciens de la savante Égypte, de cette grande époque qui bâtissait les
pyramides, eurent lieu de cette sorte, et que bien des fois des savants ont vu
des miracles, ont examiné des miracles et ont été convertis par des miracles.
Mais exiger que Dieu fasse aujourd’hui ainsi, qu’il demande aux savants la
permission de se montrer, licence et apostille pour ses œuvres, ah ! mes
frères, c’est trop, c’est beaucoup trop. Et ni Dieu ni les peuples n’ont besoin
d’une telle autorisation et d’un tel contrôle ».
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