Discours de M. l’abbé Alix,
prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction
solennelle de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte
: « Il y a, parmi les hommes, trois sortes de sciences : la
science des gens du monde, des esprits simplement cultivés et polis, cette
science des salons où l’on trouve tant de légèreté, tant de corruption et de
hauteur dédaigneuse. La science officielle, académicienne, je dirai même
sacerdotale et sacrée : une science plus profonde, mais aussi plus jalouse
et plus dédaigneuse. Enfin, la science des politiques, des hommes d’État, celle
qui calcule les intérêts du temps sans se mettre en peine des intérêts
éternels ».
lundi 31 mars 2014
dimanche 30 mars 2014
Signe et réalité
« Jésus cracha sur
le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu’il appliqua sur les yeux de
l’aveugle, et lui dit : ‘Va te laver à la piscine de Siloé’. L’aveugle y
alla donc, et il se lava. Quand il revint, il voyait ». Ce faisant, Jésus
accomplit un geste de création. À la grotte de Lourdes, Bernadette a eu accès à
de la boue, puis à de l’eau pure. Et aujourd’hui, la boue a disparu et il ne
reste que l’eau limpide. Or cette eau de la source de la grotte a un lien avec
la boue. Non pas avec celle de la terre, mais avec celle dont l’homme est
souillé par le péché, dont l’homme est défiguré par la maladie ou le handicap.
C’est pourquoi l’eau de la grotte demeure le grand signe de la guérison que
Jésus est venu apporter : le Salut par la Résurrection qui ouvre à la
vision éternelle de Dieu.
samedi 29 mars 2014
Le discours de l'abbé Alix (92)
Discours de M. l’abbé Alix,
prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction
solennelle de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte
: « Le miracle, d’ailleurs, c’est fait surtout pour ceux qui ne sont
pas savants. C’et le moyen expéditif, sommaire, solennel et péremptoire que
Dieu emploie quand il veut convaincre les multitudes et fonder un grand
ouvrage. Les savants ont à leur disposition toutes les merveilles de la
science. L’astronomie, la géologie, la chimie et la physique doivent leur
parler de Dieu. Elles sont une parole qu’il est facile d’entendre quand on ne
veut pas obstinément fermer l’oreille et rester incrédule. Le peuple n’a pas
ces ressources. Dieu donc fera souvent des miracles devant le peuple. Il n’en
fera pas devant les savants. Et qui ne sait aussi que d’ordinaire la science
enfle d’orgueil les savants et que Dieu résiste aux orgueilleux, tandis qu’il
se plaît à donner aux humbles sa grâce ».
vendredi 28 mars 2014
Le discours de l'abbé Alix (91)
Discours de M. l’abbé Alix,
prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction
solennelle de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte
: « Quant aux académies savantes au sein desquelles on voudrait
encore que le miracle eut lieu et vînt poser, pour ainsi dire, humblement et
respectueusement, nous dirons, en premier lieu, que les miracles de Moïse
devant les magiciens de Pharaon, hommes très doctes et très habiles, véritables
académiciens de la savante Égypte, de cette grande époque qui bâtissait les
pyramides, eurent lieu de cette sorte, et que bien des fois des savants ont vu
des miracles, ont examiné des miracles et ont été convertis par des miracles.
Mais exiger que Dieu fasse aujourd’hui ainsi, qu’il demande aux savants la
permission de se montrer, licence et apostille pour ses œuvres, ah ! mes
frères, c’est trop, c’est beaucoup trop. Et ni Dieu ni les peuples n’ont besoin
d’une telle autorisation et d’un tel contrôle ».
jeudi 27 mars 2014
Le discours de l'abbé Alix (90)
Discours de M. l’abbé Alix,
prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction
solennelle de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte
: « Si l’on exige un milieu historique pour le miracle, nous dirons
que les miracles dont parle l’Ancien Testament ont eu lieu dans les temps
historiques et qu’ils sont écrits dans un livre historique, dans le plus
ancien, le plus authentique et le plus saint des livres ; que les miracles
relatés dans l’Évangile se sont passés en pleine civilisation romaine, à
l’époque où le peuple-roi occupait la Judée, et qu’on les a écrits sous l’œil
scrutateur des Juifs et de Gentils que ces miracles devaient amener à l’unité de
l’Église chrétienne, dans la foi de notre Seigneur Jésus Christ ».
mercredi 26 mars 2014
Le discours de l'abbé Alix (89)
Discours de M. l’abbé Alix,
prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction solennelle
de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte : « L’Église
n’admet pas tout miracle. Elle examine, on le sait, avec les soins les plus
sérieux, en s’entourant de toutes les lumières, les miracles qui se produisent.
Elle ne propose aux fidèles que les miracles bien prouvés ».
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