mardi 26 février 2013

Triste journée


Le 25 février n’a pas été marquée seulement par une apparition au cours de laquelle le comportement de Bernadette a scandalisé ceux qui en ont été témoins. En effet, la jeune enfant a du en répondre devant le Procureur de la République qui l’a menacée de la jeter en prison. C’est pourquoi très tôt le matin les Soubirous tiennent une sorte de conseil de famille pour décider ce qu’il convient de faire par rapport à la grotte. L’aînée de ses tantes dit simplement : « Moi, à la place de Bernadette, j’irais ». Aussitôt Bernadette sort et, suivie de tous les siens, elle se rend donc à la grotte. Là, comme elle en a désormais l’habitude, elle s’agenouille, allume le cierge qu’elle tient de sa main gauche, porte le chapelet dans son autre main et prie. Après ce temps de prière, elle accomplit les gestes pénitentielles commencés la veille. Elle embrasse donc le sol en signe de pénitence pour les pécheurs, puis va à la source boire et se laver. Mais tout cela Bernadette le fait dans une grande tristesse : la dame n’est pas là. Elle ne viendra pas. Elle n’est pas venue.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire