Aujourd’hui encore, Bernadette poursuit sa pratique
pénitentielle, pendant et après l’apparition : Embrasser le sol en signe
de pénitence pour les pécheurs, boire et se laver avec l’eau de la source. Mais
aujourd’hui est à nouveau pour elle un jour au cours duquel elle subit un
nouvel interrogatoire. C’est fois-ci c’est le juge d’instruction qui l’a
convoque au tribunal de Lourdes. L’interrogatoire ne sera pas très long car
comme le commissaire de police, puis le procureur impérial, dans les jours
précédents, le juge n’arrive à rien. Il l dit lui-même au commissaire :
« Que voulez-vous y faire ? Lâchons-la, nous n’avons rien à y mordre
avec elle ».
jeudi 28 février 2013
mercredi 27 février 2013
Dixième apparition
Aujourd’hui, la dame est bien au rendez-vous qu’elle a
elle-même donné à Bernadette. Ainsi, dès qu’elle lui apparaît, le visage de la
jeune enfant devient pâle et lumineux, laissant voir un sourire d’un autre
ordre. Puis elle s’attriste, à en devenir méconnaissable. Alors, comme elle
l’avait fait le 25 apparition, Bernadette se déplace dans la cavité, se penche
vers le sol, l’embrasse en signe de pénitence pour les pécheurs, porte à se
lèvres de l’eau terreuse, la boit. Puis elle se barbouille le visage. La
souffrance de Bernadette est alors insoutenable à tel point que tous, autour
d’elle, détournent leur regard. Alors on s’interroge à nouveau. Pourquoi tout
cela ? Qu’est-ce que cela peut donc signifier. Ce n’est que plus tard que
l’on comprendra. Bernadette se comporte alors à la manière des anciens
prophètes. En effet, la parole qu’elle reçoit pour la transmettre, elle
l’illustre par des gestes concrets, par un véritable mime. Ainsi, la boue
représente le péché. Embrasser le sol boueux renvoie à l’Amour du Christ qui
prend notre condition humaine pour nous libérer du péché. L’eau qui commence à
jaillir de la source renvoie à l’eau du côté transpercé du Christ à l’heure de
sa mort sur la croix, devenue l’eau du baptême.
mardi 26 février 2013
Triste journée
Le 25 février n’a pas été marquée seulement par une
apparition au cours de laquelle le comportement de Bernadette a scandalisé ceux
qui en ont été témoins. En effet, la jeune enfant a du en répondre devant le
Procureur de la République
qui l’a menacée de la jeter en prison. C’est pourquoi très tôt le matin les
Soubirous tiennent une sorte de conseil de famille pour décider ce qu’il
convient de faire par rapport à la grotte. L’aînée de ses tantes dit simplement
: « Moi, à la place de Bernadette, j’irais ». Aussitôt Bernadette
sort et, suivie de tous les siens, elle se rend donc à la grotte. Là, comme
elle en a désormais l’habitude, elle s’agenouille, allume le cierge qu’elle
tient de sa main gauche, porte le chapelet dans son autre main et prie. Après
ce temps de prière, elle accomplit les gestes pénitentielles commencés la
veille. Elle embrasse donc le sol en signe de pénitence pour les pécheurs, puis
va à la source boire et se laver. Mais tout cela Bernadette le fait dans une
grande tristesse : la dame n’est pas là. Elle ne viendra pas. Elle n’est
pas venue.
lundi 25 février 2013
Neuvième apparition
Autant elle était rayonnante de bonheur lors des
apparitions précédentes, autant aujourd’hui Bernadette est triste. Autant elle
était calme et immobile, autant en ce jour, après le temps de la prière du
chapelet, Bernadette ne cesse de se déplacer, d’aller et venir à genoux. De
fait elle semble perdue et donne l’impression de chercher quelque chose. Alors
elle sort de la cavité, se dirige vers le gave, revient, entre, ressort puis
finalement s’immobilise dans la grotte. Alors elle se penche vers le sol,
regarde avec répugnance le sol boueux, et l’embrasse. Puis elle gratte de sa
main droite, puise cette boue qui se fait liquide, la porte à son visage, la
rejette, recommence à gratter et finalement, la quatrième fois, la boit, puis
s’en barbouille la figure. Ensuite elle mange de l’herbe qui se trouve là.
Enfin elle regagne sa place pour prier quelques instants. « Elle est
folle » dit-on aussitôt, sous le choc. Cependant, sur le chemin du retour,
Bernadette donne le décodage. La dame lui a dit : « Allez à la
fontaine boire et vous y laver », mais aussi : « Allez manger de
cette herbe qui est là », et encore : « Embrassez le sol en
signe de pénitence pour les pécheurs ».
dimanche 24 février 2013
Huitième apparition
Ce mercredi 24 février 1858, lorsque Bernadette arrive à
sa place devant la grotte, elle allume son cierge, s’agenouille et commence à
prier le chapelet. À la fin de la première dizaine, son visage change : la
dame est là. Mais voici qu’après quelques minutes, l’enfant paraît inquiète,
triste, perdue. Elle semble chercher quelque chose ou quelqu’un. Elle entre
dans la grotte, en ressort, revient à sa première place, en larmes, puis elle
éclate de rire. Pendant les minutes qui suivent, Bernadette va et vient, entre
dans la grotte et en ressort, joie et tristesse alternent sur son visage. Puis,
alors qu’elle est à genoux, elle tombe la face en avant. C’est trop pour
Lucille Castérot, l’une de ses tantes qui est à ses côtés. Sa jeune tante
pousse un cri et s’affaisse à demi évanouie. Cet esclandre met fin
prématurément à la huitième apparition.
samedi 23 février 2013
Septième apparition
Le mardi 23 février 1858, Bernadette bénéficie de la
septième apparition. Quelle joie pour elle de revoir la dame, d’avoir le temps
de prier avec elle puis d’échanger, de partager, de rire, bref d’entrer en
complicité avec elle. Autour de Bernadette, beaucoup de personnes l’observent
et sont subjuguées par l’entretien auquel ils assistent, mais sans rien
entendre. Ils voient Bernadette écouter, s’étonner, parler, faire signe de la
tête, saluer, faire de grands signes de croix. Parfois elle s’attriste, puis
sourit à nouveau. Devant ce spectacle sans le moindre son, une femme prend
l’initiative d’enfoncer une grosse épingle dans l’épaule de celle qu’elle
observe. Mais Bernadette ne bronche pas. Alors, toute impressionnée, cette
femme entre à son tour dans le recueillement qui a saisi toutes les personnes
présentes à la grotte en ce matin.
vendredi 22 février 2013
Pas d’apparition
Lorsque le 18 février 1858, la dame demande à Bernadette
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours »,
Bernadette s’y engage en promettant. C’est pourquoi, lorsque son père promet au
commissaire de police d’interdire à sa fille de revenir à la grotte, Bernadette
est plongée dans une situation dramatique. Elle qui n’envisage pas de pouvoir
désobéir s’y trouve en effet contraint, puisque, quoi qu’elle fasse il en sera
ainsi. Le matin du 22 février, Bernadette obéit à ses parents et ne se rend
donc pas à la grotte. L’après-midi, poussée par attrait intérieur, elle obéit à
la dame et se rend à la grotte. Mais la dame ne vient pas. Quelle souffrance
pour Bernadette. Quelle souffrance pour ses parents. En fin de journée,
Bernadette rencontre le prêtre de la paroisse qui lui enseigne le catéchisme.
L’ayant longuement écouté, l’abbé Pomian lui dit simplement : « On
n’a pas le droit de t’empêcher d’aller à la grotte ». C’est sur cette
parole que Bernadette rapporte aussitôt à ses parents que la situation
inextricable se dénoue.
jeudi 21 février 2013
Sixième apparition
Le dimanche 21 février 1858, Bernadette se rend à la
grotte de bon matin, comme à l’accoutumée et y bénéficie de la sixième
apparition. Pourtant ce jour-là, le plus inattendu pour elle n’a pas lieu à la
grotte mais en ville. En effet, le matin après la messe, l’un des vicaires de
la paroisse, l’abbé Pène, demande à rencontrer l’enfant. C’est bien la première
fois de sa vie qu’il lui faut répondre à des questions d’un homme d’Église. Et
puis l’après-midi, après les vêpres, le garde champêtre met la main sur
Bernadette et la conduit chez le commissaire de police, M. Jacomet. Là il
s’agit d’un véritable interrogatoire au cours duquel le commissaire n’arrive
pas à faire dire à l’enfant ce qu’il voudrait. Mais un allié inattendu se
présente à lui en la personne de François Soubirous. En effet, lorsque le père
de Bernadette vient chercher sa fille, le commissaire lui fait promettre
d’interdire à Bernadette d’aller à la grotte. Ayant obtenu ce qu’il voulait, le
commissaire les congédie et l’un et l’autre.
mercredi 20 février 2013
Cinquième apparition
La cinquième apparition de Lourdes, celle du 20 février
1858, n’est peut-être pas la plus marquante. Cependant, ce qui a commencé à se
mettre en place les jours précédents se consolide. Bernadette est désormais
accompagnée par son clan. Les personnes présentes à la grotte sont toujours
plus nombreuses. Le saisissement de Bernadette permet à son entourage de
comprendre que la dame est là. Mais pas seulement. En effet, lorsque Bernadette
est saisie, le recueillement gagne tout le monde. Ainsi seule Bernadette voit,
mais chacun devient, pour sa part, participant de la relation de cette modeste
enfant avec cette dame mystérieuse. Regardons la grotte de Lourdes aujourd’hui
et la prière mêlée d’émotion qui, en ce lieu, monte vers le Seigneur et, à la
lumière de l’expérience de Bernadette, chacun pourra comprendre ce qui lui est
proposé de vivre.
mardi 19 février 2013
Quatrième apparition
Lors de la première apparition, deux fillettes
accompagnent Bernadette. Lors de la deuxième apparition, ce sont toutes ses
compagnes de classe qui viennent avec elle à la grotte, soit une douzaine
d’enfants. Lors de la troisième apparition, deux femmes escortent Bernadette
jusqu’à la grotte. Lors de la quatrième apparition, le 19 février 1858, plusieurs
femmes, dont sa mère et l’une de ses tantes, accompagnent Bernadette à la
grotte. Mais, contrairement aux deux apparitions précédentes, Bernadette n’est
pas la première à arriver à la grotte, puisque un groupe de brave gens est déjà
là, en prière. La veille, en effet, la dame avait dit à Bernadette :
« Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze
jours ? ». Et la nouvelle s’est tout de suite répandue parmi les
proches de Bernadette. Depuis ce jour-là la grotte de Lourdes est devenu
« un lieu de pèlerinage ». Aujourd’hui, il suffit de regarder la
grotte de Lourdes pour comprendre ce que cela veut dire.
lundi 18 février 2013
Troisième apparition
La troisième apparition de Lourdes, qui a eu lieu le 18
février 1858, est une des plus connues, non seulement parce que, pour la
première fois, la dame parle, mais aussi puisque, en France, le 18 février a
été retenu pour célébrer la fête de sainte Bernadette. Avant la première
apparition, une vieille femme, une certaine Pigou, avait suggéré à Bernadette et
à ses deux compagnes de se rendre à la grotte. Quand on sait ce qu’il est
advenu, on prend conscience du poids de cette simple parole. Peu avant la
deuxième apparition, c’est un homme, Jean-Marie Cazenave, qui par une réflexion
de bon sens fait revenir le père de Bernadette sur son interdiction d’aller à
la grotte. Quand on sait ce qu’il est advenu… Pour la troisième apparition,
c’est à nouveau une femme, Jeanne-Marie Millet, qui, par son initiative, obtient
que les parents de Bernadette lèvent leur interdiction. De plus, elle accompagne
elle-même Bernadette à la grotte. Quand le bon Dieu agit à partir du ciel, il ne
cesse d’agir à partir la terre.
dimanche 17 février 2013
L’Esprit Saint
Élisabeth est remplie de l’Esprit Saint, lorsqu’elle
accueille Marie portant Jésus en son sein. Poussé par l’Esprit Saint Syméon vient
au Temple et voyant l’enfant Jésus, il reconnaît le Sauveur. Dieu communique donc
son Esprit à des créatures humaines et celles-ci l’accueillent dans les limites
de leur capacité. Lorsque, à l’heure de son baptême, Jésus et rempli d’Esprit
Saint, rien en lui limite le don de Dieu. De même, lorsqu’ensuite l’Esprit
Saint le conduit à travers le désert où, pendant quarante jours il fut mis à
l’épreuve par le démon, la docilité de Jésus est totale. Cela permet de mieux
comprendre l’intensité de ce combat que Jésus mène contre le démon. Vainqueur
lors des Tentations, Jésus dépouille définitivement l’adversaire par la Croix et nous délivre ainsi
du mal, du péché et de la mort. À Lourdes, Bernadette aussi reçoit l’Esprit
Saint quand Marie lui donne le signe de la croix et lui dit son nom. Et elle
est poussée par l’Esprit Saint pour aller transmettre le message aux prêtres. Il
s’agit toujours de l’œuvre du Salut. C’est pourquoi l’Esprit Saint ne cesse
d’agir avec Jésus. À chacun donc d’accueillir l’Esprit Saint et de se laisser
conduire par lui pour reconnaître Jésus présent au milieu de nous.
samedi 16 février 2013
Le Pèlerinage à Lourdes (9)
Au début de sa lettre
encyclique à l’occasion du centenaire de Lourdes, datée du 2 juillet 1957 et
intitulée « Le pèlerinage de Lourdes », le Pape Pie XII écrit :
« C'est l'émouvant cortège des
humbles, des malades et des affligés; c'est l'imposant pèlerinage de milliers
de fidèles d'un diocèse ou d'une nation; c'est la discrète démarche d'une âme
inquiète qui cherche la vérité ... « Jamais, disions-Nous, en un lieu de la
terre, on n'a vu pareil cortège de souffrance, jamais pareil rayonnement de
paix, de sérénité et de joie! ». Jamais, pourrions-Nous ajouter, on ne saura la
somme de bienfaits dont le monde est redevable à la Vierge secourable! »
vendredi 15 février 2013
Le Pèlerinage à Lourdes (9)
Au début de sa lettre encyclique à l’occasion du
centenaire de Lourdes, datée du 2 juillet 1957 et intitulée « Le
pèlerinage de Lourdes », le Pape Pie XII écrit : « Les événements qui se déroulèrent alors à
Lourdes, et dont on mesure mieux aujourd'hui les proportions spirituelles, vous
sont bien connus. Vous savez, Chers Fils et Vénérables Frères, dans quelles
conditions étonnantes, malgré railleries, doutes et oppositions, la voix de
cette enfant, messagère de l'Immaculée, s'est imposée au monde. Vous savez la
fermeté et la pureté du témoignage, éprouvé avec sagesse par l'autorité
épiscopale et sanctionné par elle dès 1862. Déjà les foules étaient accourues,
et elles n'ont pas cessé de déferler vers la grotte des apparitions, à la
source miraculeuse, dans le sanctuaire élevé à la demande de Marie ».
jeudi 14 février 2013
Le Pèlerinage à Lourdes (8)
Voici
deux paroles liées à la deuxième apparition de Marie à Bernadette, le 14
février 1858. La première est déterminante : « Laissez faire les
petites, une dame avec le chapelet, ce n’est toujours rien de mauvais ».
C’est ce que dit un certain Cazenave, chez qui François Soubirous travaille ce
jour-là. Et son père autorise aussitôt Bernadette à retourner à la grotte avec
d’autres fillettes de sa classe. La seconde est
éclairante : « La voilà ! ». À ce moment-là,
Bernadette voit donc « l’apparition », tout en étant encore en
relation avec les fillettes qui l’entourent. D’ailleurs quelques instants plus
tard, étonnée que les autres ne voient pas, Bernadette passe le bras autour du
cou de sa jeune voisine pour l’emmener dans l’axe de la cavité du rocher où se
trouve la dame, afin que, elle aussi, puisse la voir. Il y a beaucoup dans ses
deux paroles.
mercredi 13 février 2013
Le Pèlerinage de Lourdes (7)
Au début de sa lettre encyclique à l’occasion du
centenaire de Lourdes, datée du 2 juillet 1957 et intitulée « Le
pèlerinage de Lourdes », le Pape Pie XII écrit : « Et quelques années plus tard, du 11 février au
16 juillet 1958, il plaisait à la Bienheureuse Vierge Marie, par une faveur
nouvelle, de se manifester sur la terre pyrénéenne à une enfant pieuse et pure,
issue d'une famille chrétienne, laborieuse dans sa pauvreté. « Elle vient à
Bernadette, disions-Nous jadis, elle en fait sa confidente, la collaboratrice,
l'instrument de sa maternelle tendresse et, de la miséricordieuse
toute-puissance de son Fils, pour restaurer le monde dans le Christ par une
nouvelle et incomparable effusion de la Rédemption » (Discours du 28 avril 1935
à Lourdes).
mardi 12 février 2013
Le Pèlerinage à Lourdes (6)
Au début de sa lettre encyclique à l’occasion du
centenaire de Lourdes, datée du 2 juillet 1957 et intitulée « Le
pèlerinage de Lourdes », le Pape Pie XII écrit : « Le XIXe siècle devait pourtant, après la
tourmente révolutionnaire, être à bien des titres le siècle des prédilections
mariales. Pour ne citer qu'un fait, qui ne connaît aujourd'hui la ‘médaille
miraculeuse’? Révélée, au cœur même de la capitale française, à une humble
fille de S. Vincent de Paul que Nous eûmes la joie d'inscrire au catalogue des
Saints, cette médaille frappée à l'effigie de ‘Marie conçue sans péché’ a
répandu en tous lieux ses prodiges spirituels et matériels. »
lundi 11 février 2013
Notre-Dame de Lourdes
En la fête de Notre-Dame de Lourdes
l’Église médite le récit évangélique de l’Annonciation, ou bien celui des Noces
de Cana. À chaque communauté de décider. Mais comment choisir ? L’attitude
de Marie lors de l’Annonciation permet de comprendre qu’en son commencement
« Lourdes » et son devenir ont été dans la totale dépendance de la
réponse de Bernadette. Et en même temps l’Annonciation et la première
apparition de Lourdes nous montrent comment Dieu dépend de nous, de l’accueil
que nous réservons à son projet d’AMOUR. C’est précisément pour répondre à Dieu
que la foi nous est donnée. Lors des Noces de Cana, Marie transmet ce qu’elle a
reçu. Ainsi, en disant : « Faite tout ce que Jésus vous dira de faire »,
Marie aurait pu dire : « Faite comme moi : je fais tout ce que
Dieu veut que je fasse ». Alors Jésus accomplit son premier signe « et ses
disciples crurent en lui ». En faisant ce que Marie lui dit de faire,
Bernadette rend possible le jaillissement de la grâce que Dieu donne à Lourdes et
les nombreux signes qui l’accompagnent, pour que nous croyons. À notre tour
sachons « faire tout ce qu’il nous dit », « car rien n’est
impossible à Dieu ».
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