mardi 23 novembre 2010

Et Bernadette ?


Pourquoi rencontrer des sœurs de Saint-François de Syracuse, s’intéresser à leur congrégation, à leur sainte, la bienheureuse Marianne, à leur charisme, leurs écoles, leurs hôpitaux, leurs œuvres ? A cause de sainte Bernadette.


En effet, connaître et comprendre « le charisme de base » des sœurs de Nevers me rapproche de Bernadette, ou plus exactement de l’action de Dieu en elle, action qu’elle n’a cessé d’accueillir et à laquelle elle s’est livrée jusqu’à son dernier souffle. Or ce « charisme de base », développé ensuite sous une forme spécifique lié à un espace et à un temps précis, est bien un « tronc commun » à de nombreuses congrégations religieuses féminines, puisqu’il est lui-même simple explicitation de l’Evangile.

J’ai été alerté à ce sujet par l’évêque de Tarbes et Lourdes – peut-être à son insu – lorsque j’ai vu ce que représentait pour lui le fait d’évoquer les sœurs de Saint-Paul de Chartres. Plus tard, lorsque j’étais à Hong Kong, j’ai compris comment, pour celui qui en était alors l’évêque, avant de devenir l’évêque de Nevers, le lien qu’il avait avec les sœurs de Saint-Paul de Chartres (dont il a rendu possible l’installation en cette terre lointaine), l’a ensuite aidé à être le supérieur ecclésiastique de la Congrégation des sœurs de la Charité et de l’Instruction de Nevers. Et c’est lui, Mgr Augustin Forcade, qui, en appelant Bernadette à entrer dans cette congrégation, ne faisait que lui montrer que la grâce de son baptême, la grâce de Lourdes, et son désir de donner sa vie au Seigneur trouveraient ainsi leur plein accomplissement.
 
Voici ce que, à onze heures de décalage horaire de Lourdes, les sœurs de Saint-François de Syracuse et la bienheureuse Marianne de Molokai me disent de Bernadette et, à travers elle, de la grâce de Lourdes pour la multitude des pèlerins réellement ou virtuellement présents en ce jour à la Grotte.

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