Les paroles que Jésus prononce sur la montagne sont
aussi célèbres que paradoxales. On les appelle les Béatitudes puisqu’elles commencent toutes par ce simple mot : Heureux. Mais elles sont paradoxales car
Jésus déclare heureux ceux qui pleurent…
ceux qui ont faim et soif de la justice…
ceux qui sont insultés ou persécutés à
cause de lui… C’est exactement le rythme que suit la méditation des
mystères du Rosaire. Les mystères joyeux se résument en un mot : Heureux. Les mystères douloureux
rejoignent ceux qui pleurent… qui ont faim et soif de la justice… qui sont insultés ou persécutés à cause de
Jésus… Quant aux mystères glorieux, ils sont la partie finale de chaque
Béatitude : car ils seront consolés…
car ils seront rassasiés… car votre récompense sera grande dans les
cieux… La prière du Rosaire vécue comme une humble méditation de l’Évangile
permet d’entrer dans la transformation qu’annonce cette Parole qui est Esprit
et Vie, cette Parole qui a visage d’homme : Jésus Christ. Toutes les
années de Bernadette sur cette terre sont modelées et éclairées par cette
simple et fidèle expérience.
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