L’ancien mot fiance a donné dans la langue
d’aujourd’hui confiance mais aussi fiançailles. On le comprend, avoir
confiance, faire confiance, c’est-à-dire accorder du crédit à quelqu’un, avoir
un a priori positif à l’égard d’une personne, ouvre à plus. La confiance, en
effet, n’est qu’une première étape, comme un soubassement de la relation. Pour
le mendiant aveugle Bartimée, dont l’Évangile relate la rencontre avec Jésus,
la confiance prélude à sa guérison, puisqu’il recouvre la vue. Pour Bernadette,
sa grande confiance à l’égard d’autrui la prépare à une confiance indéfectible
à l’égard de Dieu. Dans un cas, comme dans l’autre, la confiance s’épanouit et
porte du fruit dans la foi. À Lourdes bien des pèlerins laissent voir leur
confiance ou leur foi. Pour beaucoup d’entre eux, le temps du pèlerinage leur
permet de passer précisément de la confiance à la foi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire