Le 8 décembre 1954, en la solennité de l’Immaculée
Conception, le légat du Pape Pie XII, le Cardinal Paul-Émile Léger, prononçait
cette homélie en la basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes : « Le
Christianisme, pour employer une expression chère à nos contemporains, est un
dialogue, commencé au matin de la création et jamais interrompu à travers les
siècles. Le Dieu vivant, qui appelait Abraham, Isaac et Jacob, emploie des mots
qui bouleversent encore le cœur des hommes. »
jeudi 31 juillet 2014
mercredi 30 juillet 2014
Homélie du Cardinal Paul-Emile Léger (32)
Le 8 décembre 1954, en la solennité de l’Immaculée
Conception, le légat du Pape Pie XII, le Cardinal Paul-Émile Léger, prononçait
cette homélie en la basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes : « Lourdes
est devenue la cité de la charité parce que l’Immaculée Reine des cieux est
venue nous manifester les trésors de tendresse maternelle que le Seigneur avait
déposé dans son cœur envers ses pauvres enfants de la terre. Le christianisme
n’est pas un inventaire scientifique de l’univers et encore moins un musée où
nous pourrions retrouver les attitudes de l’homme devant la divinité. »
mardi 29 juillet 2014
Homélie du Cardinal Paul-Emile Léger (31)
Le 8 décembre 1954, en la solennité de l’Immaculée
Conception, le légat du Pape Pie XII, le Cardinal Paul-Émile Léger, prononçait
cette homélie en la basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes : « Le
murmure de la source les a éveillés et ils sont sortis de leur longue
léthargie. L’homme de la Rédemption et de l’espérance était à leur côté. Le
prêtre levait la main sur leur cœur durci et sur leur âme pleine d’angoisse
pour y faire jaillir la source d’eau vive de la charité. Car selon l’enseignement
de l’Apôtre saint Paul : ‘L’espérance ne trompe pas, car l’amour de Dieu a
été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint dont nous avons été
gratifiés’. »
lundi 28 juillet 2014
Homélie du Cardinal Paul-Emile Léger (30)
Le 8 décembre 1954, en la solennité de l’Immaculée
Conception, le légat du Pape Pie XII, le Cardinal Paul-Émile Léger, prononçait
cette homélie en la basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes : « Voilà
bien l’image de ce qui arrive ici, chaque jour. Que de pèlerins sont arrivés en
ces lieux avec une âme desséchée. L’Apôtre saint Jude les a vus passer :
‘nuages sans eau, emportés par le vent ! Arbres de fin d’automne sans
fruits, deux fois morts, déracinés ! Flots sauvages de la mer faisant
jaillir l’écume de leur honte ! Astres errants pour l’éternité à
l’obscurité des ténèbres’. Mais à peine
ont-ils aperçu ce rocher que la lumière blanche de l’Immaculée les a
introdutits dans un monde nouveau. »
dimanche 27 juillet 2014
Des paraboles lues à Lourdes
Jésus utilise différentes
paraboles pour nous instruire sur le Royaume des cieux. Pourquoi ? Parce
que la nature comme l’expérience commune permettent d'évoquer le Royaume
de Dieu. En effet, non seulement toute la Création porte la marque du Créateur,
mais surtout l’homme et la femme sont eux-mêmes créés à image et ressemblance
de Dieu. Mais cette image est abîmée, à la suite du péché, c’est-à-dire du
mauvais choix de nos premiers parents qui ont décidé de se séparer de Dieu.
Ainsi chaque parabole que Jésus utilise nous aide à ouvrir les yeux et à
retrouver dans le temps présent le reflet de l’éternité. Dans un lieu comme
Lourdes, la visibilité de ces paraboles se situe tant au niveau matériel qu’au
niveau spirituel. La nature est restaurée par la grâce et la grâce se laisse
voir dans la nature restaurée. Quand on a vu cela, on peut utiliser cette
grille de lecture où que l’on soit.
samedi 26 juillet 2014
Homélie du Cardinal Paul-Emile Léger (29)
Le 8 décembre 1954, en la solennité de l’Immaculée
Conception, le légat du Pape Pie XII, le Cardinal Paul-Émile Léger, prononçait
cette homélie en la basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes : « Un
grand écrivain moderne a décrit en une page immortelle le tourment du voyageur
brûlé par la chaleur du Sahara : après une marche chancelante vers des
mirages qui s’évanouissent dès qu’il tend la main pour les saisir, il creuse
son propre tombeau dans les sables et il attend la mort comme une délivrance.
Sa science, ses techniques, son désir de revoir les siens, l’amour, rien ne
peut le sauver ! Et c’est au moment où il ferme mes yeux avec cette
sensation de couler à pic dans le néant qu’il sent la vie redescendre en lui.
Comment expliquer cette résurrection ? Il ouvre les yeux et il aperçoit à
ses côtés l’homme du désert, l’Arabe qui lui tend une gourde d’eau fraîche,
puisée sous les sables dont il connaît les secrets. »
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