La foi de Bernadette (36)

Bernadette écrit sur son carnet de notes intimes : « Tant pis si [mes supérieures] se trompent. Pour moi je ne me tromperai jamais avec esprit de foi. »

La foi de Bernadette (35)

Dans son agonie, Bernadette priait ainsi : « Mon Dieu, je crois en vous. J’espère en vous. Je vous aime de tout mon cœur, de toute mon âme, de toues mes forces. Je m’abandonne à vous ».

La foi de Bernadette (34)

Bernadette écrit dans son carnet de notes intimes : « L’âme fidèle accomplit tous les desseins de Dieu en Église. Son Époux la veut parfaite en ses voies et dans ses opérations, afin qu’agissant toujours en foi et en charité, le Père soit le principe de son opération, le Fils de sa lumière et le Saint Esprit de son amour. »

La foi de Bernadette (33)

Sur son carnet de notes intimes, Bernadette écrit : « Marie a tout sacrifié, et Dieu seul lui tient lieu de tout. À son exemple, désormais, le Seigneur seul sera mon partage. »

La parole accomplie

« Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit ». C’est ainsi que Jésus commente les quelques versets du livre d’Isaïe dont il vient de faire la lecture dans la synagogue de Nazareth. On peut visualiser la scène, mais que veut dire cette déclaration ? L’Écriture n’est pas un texte, mais un message adressé par Dieu aux hommes. Elle doit donc être non seulement proclamée mais aussi entendue pour que le message qu’elle contient apparaisse et s’accomplisse. Cela peut se comprendre à Lourdes dont l’événement est un message rappel d’Évangile. À chaque fois qu’est annoncé ce message – à travers le récit d’une histoire constituée de paroles, de faits et de gestes – la pratique à laquelle il ouvre devient expérience de la Bonne Nouvelle pour ceux qui l’accueillent. Et à son tour la mise en pratique permet la compréhension de l’intérieur du message lui-même. Alors, à Lourdes, comme à Nazareth et partout ailleurs, la parole fait ce qu’elle dit. Telle est la parole de Dieu livrée aux hommes.

La foi de Bernadette (32)

Dans son carnet de notes intimes, Bernadette écrit : « Ce qui me regarde ne me regarde plus. Je dois être, dès ce moment, entièrement à Dieu, et à Dieu seul. Jamais à moi ».