mardi 31 décembre 2013

Le discours de l'abbé Alix (19)


Discours de M. l’abbé Alix, prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction solennelle de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte : « Un rédempteur fut promis à l’homme, un médiateur qui serait Dieu et homme tout ensemble fut annoncé à la terre. L’incarnation fut décrétée, et les mérites du médiateur furent symboliquement prophétisés, dès le paradis terrestres, dans ces peaux d’animaux dont Dieu fit des tuniques à nos premiers parents pour couvrir leur nudité. Plusieurs Pères de l’Église nous disent, non sans raison, qu’il faut entendre dans un sens prophétique, de l’homme racheté, de l’homme élevé à la dignité de fils de Dieu par la médiation du Verbe incarné, ces étonnantes paroles prononcées dans l’intime conseil de l’auguste Trinité : ‘Voici qu’Adam est devenu comme l’un de nous’ ».

lundi 30 décembre 2013

Le discours de l'abbé Alix (18)


Discours de M. l’abbé Alix, prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction solennelle de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte : « Tel a été le plan de Dieu. Quoi de plus généreux et de plus magnifique que ce plan. Ah ! rien sans doute, si ce n’est la restauration même de ce plan, après que l’homme l’eut ruiné dès les premiers jours du paradis terrestre, par sa révolte contre Dieu ».

dimanche 29 décembre 2013

Un rôle discret

L’Évangile nous fait rencontrer des personnages extraordinaires tant ils sont proches de Dieu, sans être loin de nous. Ainsi en est-il de saint Joseph. Son écoute, sa docilité, son obéissance sont extraordinaires. L’Ange du Seigneur lui dit : « Lève-toi, prend l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte ». « Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère et se retira en Égypte ». Ce qu’il doit faire est tellement banal que cela aurait pu être nous être demandé. Mais justement aurions-nous obéi immédiatement ? Bernadette disait de saint Joseph : c’est mon père. Quand on connaît son amour de Jésus et de Marie, on comprend qu’elle ait pu puiser dans la sainte Famille la source de son obéissance au quotidien.

samedi 28 décembre 2013

Le discours de l'abbé Alix (17)


Discours de M. l’abbé Alix, prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction solennelle de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte : « Mais après la grâce vient la gloire. Qu’est-ce que la gloire ? La gloire est le terme final de la grâce. C’est dans la gloire que doit éclater la grâce, cette semence divine, ainsi que l’appelle l’apôtre Jean. La grâce est en nous comme la céleste étincelle qui doit allumer un jour dans notre être l’incendie des splendeurs divines, et c’est dans la lumière de la gloire, dit David, que nous verrons au ciel celui qui est la lumière par essence, Dieu lui-même. Or, par l’effet de cette vision de Dieu, nous serons semblables à Dieu, dit saint Jean. Alors, mes frères, s’accomplira la manifestation complète, absolue et dernière de Dieu, à laquelle toutes les manifestations de la nature et de la grâce servent de préparation et de prélude ».

vendredi 27 décembre 2013

Le discours de l'abbé Alix (16)


Discours de M. l’abbé Alix, prononcé le 4 avril 1864, en l’église paroissiale, avant la bénédiction solennelle de la statue de Notre Dame de Lourdes à la Grotte : « Or, le moyen de cette élévation surnaturelle, le moyen qui conduit à la participation pleine et entière de Dieu la créature intelligente, c’est la grâce, en latin gracia, en grec charis, c’est-à-dire de don tout gratuit de l’amour de Dieu. L’ange et l’homme reçurent la grâce dès le commencement, et, par la transfiguration surnaturelle de l’ange et de l’homme, tous les éléments de l’univers furent, d’une certaine manière, transfigurés. Par l’homme surtout, en qui le monde spirituel et le monde matériel se trouvent réunis, la terre et les cieux reçurent comme une effusion de grâce qui les sanctifiaient, qui les consacraient, qui en faisaient un temple, un sanctuaire où l’homme pontife de la création, devait offrir à l’auteur de la nature et de la grâce l’indéfectible hostie de la louange et de l’amour ».