église Notre-Dame de Lourdes de Greenwood Etat de la Caroline du Sud |
samedi 31 mars 2012
dimanche 25 mars 2012
Voir Jésus
« Nous voudrions voir Jésus », demandent quelques grecs à Philippe. Et l’évangéliste précise : « Philippe va le dire à André et tous deux vont le dire à Jésus. Pour toute réponse, Jésus leur donne cette parole : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais si il meurt, il donne beaucoup de fruit ». C’est dans le mystère de sa croix que l’on voit Jésus, qu’on le rencontre, qu’on lui est uni. Nous sommes au cœur de l’expérience de Bernadette. A l’heure des apparitions, elle se préparait à la première communion. Pourtant Marie ne lui fait pas voir Jésus à la manière de ce monde, mais elle lui fait suivre ce chemin de foi, ce chemin de croix, ce chemin pascal qui devient rencontre avec Jésus. Si pour nous « voir Jésus » reste plus que jamais d’actualité, nous savons que c’est dans le don de notre propre vie que nous le laissons nous rejoindre. Alors, par lui, avec lui et en lui, nous passons à notre tour de notre réalité à la sienne.
samedi 24 mars 2012
Histoire Authentique 6
Le sixième et dernier volume de l’ouvrage du P. René Laurentin, « Lourdes, Histoire authentique », s’intitule « Les dernières apparitions : 5 mars – 15 juillet. Le sens de Lourdes ». Si ce tome couvre donc une période de cinq mois de l'année 1858, il est cependant centré sur les trois dernières apparitions : 25 mars, 7 avril, 16 juillet. Voici pour 250 des 302 pages de ce livre. En effet, en guise de conclusion, les 50 dernières pages ouvrent sur le sens de Lourdes. Le volume, comme les 5 autres, est disponible en librairie. Son prix est de 35 Euros.
vendredi 23 mars 2012
Histoire Authentique 5
Le cinquième volume de « Lourdes, Histoire Authentique des apparitions » s’intitule logiquement : « La deuxième semaine des apparitions : 26 février - 4 mars 1858 ». Après un tome traitant des problèmes fondamentaux et un autre de la première semaine, il s’agit donc du troisième volume consacré à la quinzaine des apparitions. Ce volume de 368 pages aborde chaque jour de cette semaine : vendredi 26 février, samedi 27 février, dimanche 28 février, lundi 1er mars, mardi 2 mars, mercredi 3 mars, jeudi 4 mars. Il est disponible en librairie au prix de 35 Euros.
jeudi 22 mars 2012
Histoire Authentique 4
Le quatrième volume de « Lourdes, Histoire authentique des apparitions » s’intitule : « La quinzaine des apparitions, première semaine : 19-25 février 1858 ». Après avoir abordé les problèmes fondamentaux de la quinzaine dans le volume précédent, le Père Laurentin présente et analyse les faits, jour par jour. Pour cela, il prend en compte la totalité des témoignages disponibles. Enfin, il en dégage son propre récit. Il s’agit d’un ouvrage de 464 pages, disponible en librairie au prix de 35 Euros.
mercredi 21 mars 2012
Histoire Authentique 3
« La quinzaine des apparitions, problèmes fondamentaux », tel est le titre du troisième volume de « Lourdes, Histoire Authentique des apparitions ». En 318 pages, ce tome traite donc des problèmes fondamentaux, concernant le site, la foule, des faits et gestes de Bernadette, ses extases, ce qu’elle a vu, les paroles de la Vierge, les paroles secrètes, et la chronologie de cette même quinzaine. Il s'agit d'un dossier très complet proposant des analyses approfondies. Ainsi, à travers les faits historiques, chacun peut-il entrer dans le contenu de l'événement. Ce volume est vendu 35 Euros en librairie
mardi 20 mars 2012
Histoire Authentique 2
Le deuxième volume de « Lourdes, Histoire authentique des apparitions », s’intitule : « L’enfance de Bernadette et les premières apparitions ». En 384 pages, le P. René Laurentin commence par rendre compte de « la passion des Soubirous ». Puis l’auteur présente et commente tous les textes de l’histoire de Lourdes pour les journées du 11 au 18 février 1858. Enfin, le P. Laurentin rédige son propre texte, qui ne couvre qu’une infime partie du livre, à peine 40 pages sur les 384. On comprend donc la richesse de la documentation et de son analyse. Ce volume est vendu 35 Euros.
lundi 19 mars 2012
Histoire Authentique 1
L’ouvrage référence du P. René Laurentin « Lourdes, Histoire authentique des apparitions », comporte 6 volumes (et plus de 2000 pages). Il a été publié pour la première fois en 1961. Réédité en 2002, il est toujours disponible. Le premier tome comporte seulement 188 pages. Il est une magnifique introduction à l’ensemble des 6 volumes et propose notamment un utile « répertoire des témoins, enquêteurs et historiens » des apparitions de Lourdes. Il est vendu 25 Euros en librairie.
dimanche 18 mars 2012
Lumière de la croix
L’Evangile ne peut être compris que s’il est accueilli et mis en pratique. C’est ainsi que Jésus invite ses disciples à regarder la croix car elle donne à voir la vraie lumière. Mais cette vraie lumière, qu’est le Christ Jésus livrant sa vie, ne peut être vue qu’en entrant dans la logique de la croix, c’est-à-dire dans l’expérience du don de soi. La vie de Bernadette a été marquée de tant de difficultés et d’épreuves, mais toujours orientée vers la croix de Jésus et sans cesse vécue dans le don de soi. Alors Bernadette a-t-elle vue la lumière ? Bien sûr puisqu’elle n’a cessé de la rayonner par toute son existence.
samedi 17 mars 2012
L'ambiance au cachot
Après plusieurs mois passés à Bartrès, Bernadette retrouve sa famille dans la minuscule pièce qui leur sert de logement, le cachot. La situation des Soubirous s’est encore détériorée. Le manque de travail, rend l’argent rare. Ne pouvant acheter suffisamment de nourriture, c’est toute la famille qui connaît la sous alimentation, mais dans des proportions inégales. En effet, François Soubirous se prive autant qu’il le peut de nourriture pour que ses enfants puissent manger un peu plus. C’est ainsi qu’il s’affaiblit au point de rester aliter le plus possible pour ménager le peu de force qui lui reste. Il dit alors à ses enfants qu’il est malade. Mais Bernadette n’est certainement pas dupe.
vendredi 16 mars 2012
A la campagne
Lorsque la ville n’offre plus de travail aux chiffonnières que sont devenues Louise Soubirous et ses deux filles, Bernadette et Toinette, elle sortent de la ville. Alors, à la campagne, elles font de même, ramassant, glanant, récoltant tout ce qui peut l’être. En hiver, après les coupes de bois, il reste toujours quelques branches, quelques brindilles à ramasser. Constitués en petits fagots, ce bois a de la valeur puisqu’il rapporte quelques pièces aussitôt transformées en pain.
jeudi 15 mars 2012
Chiffonnières
Quand le travail vient à manquer, Louise Soubirous, et ses filles (Bernadette âgée de 14 ans et Toinette qui a 12 ans) se font chiffonnières. Elles vont donc, à travers la petite ville de Lourdes et ramasse tout ce qui pourra ensuite être revendu : du carton, du bois, de la ferraille, du tissu, du verre. Elles entassent cela au cachot. Puis, dès qu’elles ont accumulé quelque chose en quantité suffisante, elles se rendent chez la (vraie) chiffonnière de la ville. Et aussitôt elles transforment en pain les quelques pièces qu’elles reçoivent.
mercredi 14 mars 2012
Retour au cachot
En quelques mois d’absence de Bernadette – tout de même ponctués de visites – le cachot n’a pas changé. Cependant la situation des Soubirous s’est encore dégradée. Pourquoi cela ? Toujours en raison du manque de travail. En effet, partout en France, c’est la crise économique. La première conséquence est l’augmentation des prix. Beaucoup des employeurs potentiels ayant moins d’argent, cela réduit d’autant le nombre des petits emplois dont profitaient les plus pauvres. Les Soubirous connaissent le chômage quasi permanent mais ne disposent d’aucune allocation.
mardi 13 mars 2012
Départ en douceur
Le dimanche 17 janvier 1858, dans après-midi Bernadette quitte les hauteurs de Bartrès pour redescendre à Lourdes, chez ses parents. Elle ne remonte pas à Bartrès le lendemain, comme prévu, mais seulement le mercredi 20 janvier. Elle dit aussitôt à Basile et Marie Laguës : « M. le curé veut me faire faire ma première communion. Si je retourne à Lourdes, chez nous, je la ferai ». Les laguës ont compris. Le lendemain, jeudi 21 janvier, quitte donc Bartrès et retrouve les siens, toujours installés au cachot, sur des Petits-Fossés.
lundi 12 mars 2012
Bernadette réagit
Pas très heureuse lors de son second séjour à Batrès, Bernadette finit par réagir. Mais lorsqu’elle va exposer sa situation à ses parents elle ne leur dit guère qu’elle n’est peut-être pas très bien traitée ni qu’elle souffre de solitude. Elle se situe à un autre niveau. Elle leur annonce que M. le curé a quitté Bartrès pour entrer dans un monastère. Ses parents comprennent bien que l’absence de prêtre signifie l’absence de catéchisme et surtout l’absence de perspective de première communion. Or la présence de Bernadette était liée à sa préparation à la première communion. Marie Laguës elle-même s’y était engagée. Les conditions n’étant plus requises, les parents de Bernadette acceptent de rompre l’arrangement qu’ils avaient établi avec l’ancienne nourrice de Bernadette.
dimanche 11 mars 2012
Marchands du Temple
Il arrive qu’on parle des marchands du Temple pour dire que, dans la ville de Lourdes, il y a des commerçants. Or précisément ces marchands qu’on appelle du temple, ne sont pas dans le temple. Dans le Temple de Jérusalem, la présence des marchands était nécessaire. C’est pourquoi un espace précis leur était assigné. Or, si Jésus les chasse, c’est parce qu’ils sont sortis de l’espace qui leur était réservé. A Lourdes, il n’y a pas de marchands dans le sanctuaire. Par contre, en ville, ils sont nombreux. Et s’ils devaient aller un peu au-delà de leur territoire, c’est sur l’espace publique qu’ils pourraient empiéter et non sur l’espace sacré. Ainsi, grande est la différence.
samedi 10 mars 2012
Bernadette souffre
Fin 1857 et début 1858, à Bartrès Bernadette a souffert. Elle connaît, en effet la solitude. Après la mort de son enfant en bas âge, sa « mère nourrice », devenue son employeur, ne lui témoigne guère plus d’affection. Dans son langage, Bernadette reconnaît qu’elle s’ennui. Lorsque, plus tard, sa cousine Jeanne Védère s’étonne qu’elle n’est pas alors dit son chagrin à ses parents, Bernadette répond : « Quand on pense que le bon Dieu le permet, on ne se plaint pas ». Parole extraordinaire de Bernadette ! Car elle pense, elle réfléchit, elle s’interroge sur son sort. Cependant elle ne considère pas sa situation seulement à partir d’elle même, mais bien à partir de Dieu. Quel bon sens ! Quelle sagesse !
vendredi 9 mars 2012
Une solitude habitée
Lorsque Bernadette garde quelques moutons sur la lande de Bartrès, elle expérimente la solitude. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas grand monde à qui parler. Mais voici que ce qu’elle n’a pas face à elle, elle le découvre peu à peu à l’intérieur d’elle même. En effet, Bernadette expérimente la prière comme relation à Dieu. Comment prie-t-elle ? Avec son chapelet ? Que dit-elle ? Les mots du chapelet ? As-tu une manière particulière de prier ? Oui, Bernadette dresse de petits autels.
jeudi 8 mars 2012
Bernadette en solitude
La légende de Bernadette, bergère à Bartrès cache une autre réalité, celle de la solitude qu’elle connaît lorsque, pendant quelques semaines, elle garde les moutons de ses patrons. Elle est donc hors de la maison, dans quelques près, sans contact avec les autres en un mot, seule. Et cela lui pèse. En effet, alors qu’elle a tout juste 14 ans, Bernadette est tournée vers les autres. Elle vit la relation. Elle aime partager, échanger, dialoguer. Mais elle est seule. Elle aime rendre service, être attentionnée, prendre soin d’autrui. Mais elle est seule et cela la chagrine.
mercredi 7 mars 2012
L’abbé Ader
Lorsque Bernadette séjourne à Bartrès, en fin 1857 et début 1858, le curé est un homme d’une quarantaine d’année. C’est l’abbé Jean-Jospeh Ader. On sait que Bernadette ne l’a pas rencontré aussi souvent qu’elle l’aurait souhait, puisqu’elle ne participait que peu au catéchisme. Mais on sait aussi que le séjour de Bernadette à Bartrès correspond pour l’abbé Ader aux quelques mois au cours desquels il se prépare à entrer au monastère de la Pierre Qui Vire. Ainsi l’abbé Ader ne peut être qu’un homme ayant une authentique vie spirituelle. Cela a forcément marqué sa relation avec ses paroissiens, jeunes ou moins jeunes.
mardi 6 mars 2012
Au catéchisme
A Bartrès, Bernadette est inscrite au catéchisme. Le dimanche elle se rend donc bien avant la messe à l’église paroissiale. Là elle retrouve les autres enfants et avec eux elle écoute M. le curé, l’abbé Ader, leur exposer les rudiments de la Foi. Cela fait parti de l’arrangement entre les parents de Bernadette et Marie Laguës, chez laquelle elle travaille. Cependant, il semble que Bernadette ait été souvent empêchée de participer au catéchisme dominical. C’est pourquoi, parce qu’elle s’est engagé à ce que Bernadette soit catéchisée, Marie Laguës se fait elle-même catéchiste, le soir à la veillée.
lundi 5 mars 2012
Retour à Bartrès
Lors de son second séjour à Bartrès, Bernadette va connaître deux périodes différentes. Dans un premier temps, elle est le plus souvent à la maison, où elle veille sur Jean, un tout petit garçon dont la santé est plus que précaire. Lorsqu’il Jean vient à mourir, Bernadette se retrouve le plus souvent à l’extérieur. A ce moment là elle garde quelques moutons qui appartiennent à Basile et Marie Laguës. C’est à partir de cette activité qui ne dure que quelques semaines que va naître la légende de Bernadette, bergère à Bartrès.
dimanche 4 mars 2012
Transfiguration
Jésus transfiguré ouvre les trois Apôtres à un monde tout autre, qu’ils n’auraient pu imaginer par eux mêmes, mais dans lequel ils se sentent à leur place. D’ailleurs ni Pierre ni Jacques ni Jean n’ont de difficulté à reconnaître Moïse et Elie. A lourdes, Bernadette a goûté cet autre monde. Mais pour elle son expérience a comporté deux volets. Tout d’abord, elle voit la Dame toute de lumière, mais elle mesure surtout la distance qui les sépare. De fait elles ne sont pas dans la même réalité. Vient ensuite le signe de la croix que Marie enseigne à la jeune enfant et qu’aussitôt Bernadette s’approprie en le traçant sur elle. La distance est abolie. Marie et Bernadette sont dans la même réalité, ce monde d’au-delà de la croix, ce monde que les trois Apôtres découvrent émerveillés au jour de la Transfiguration de Jésus.
samedi 3 mars 2012
Une condition
Lorsque Marie Laguës propose de prendre Bernadette chez elle, Bernadette est embarrassée. En effet, alors qu’elle a plus de 13 ans, elle n’a pas encore fait sa première communion, ne connaissant pas le premier mot du catéchisme. Or à Lourdes, une perspective vient de s’ouvrir pour elle : Bernadette est acceptée au catéchisme. Comprenant bien que, sans catéchisme elle ne sera pas admise à communier, Bernadette met une condition pour accepter la proposition de Marie Laguës : qu’elle puisse, à Bartrès, suivre le catéchisme. Marie Laguës s’y engage. C’est ainsi que, au début de l’hiver 1857, Bernadette retourne à Bartrès.
vendredi 2 mars 2012
Une proposition
Lorsque Marie Laguës vient au cachot rendre visite à Bernadette et à sa famille, elle voit dans quelle misère ils sont à présent. Or elle-même cherche quelqu’un pour l’aider. En effet, ayant un fils en bas âge, dont la santé est très précaire, Marie Laguës a besoin d’une présence auprès de cet enfant. C’est ainsi qu’elle propose aux Soubirous de prendre chez elle Bernadette. En échange du logement et de la nourriture, Bernadette travaillera dans la maison, et sa première activité consistera donc à veiller sur ce petit garçon.
jeudi 1 mars 2012
Marie Laguës
Basile et Marie Laguës connaissent bien François et Louise Soubirous. Ils habitent le village de Bartrès, mais viennent à Lourdes, le jour du marché. Ils étaient clients des Soubirous, lorsque ceux-ci tenaient le moulin de Boly. C’est ainsi que Marie Laguës est devenue la nourrice de Bernadette. En effet, au moment où Louise Soubirous n’a plus pu nourrir Bernadette, Marie Laguës venait de perdre son premier enfant, en bas âge. Bernadette a séjourné une quinzaine de mois à Bartrès. Restée attachée à Marie Laguës elle se rendait régulièrement à Bartrès pour lui rendre visite. De même Marie Laguës profitait du jour du marché à Lourdes pour aller embrasser Bernadette et les siens.
Inscription à :
Articles (Atom)