Occupant du cachot à titre gratuit, le budget des Soubirous est donc simplifié. Ils n’ont qu’à se nourrir. Pourtant cela est difficile. En effet, pour acheter de la nourriture, il faut de l’argent. Pour avoir de l’argent, il faut travailler. Or le travail est rare et donc difficile à trouver. De plus les salaires sont extrêmement bas alors que le coût de la vie ne cesse d’augmenter. C’est ainsi que lorsque François et Louise s’emploient à la journée ils ont juste ce qu’il faut pour nourrir la famille. Mais ils ne travaillent pas tous les jours. C’est ainsi qu’ils ne mangent pas tous les jours.
mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
Disposition du cachot
Le cachot est une pièce de 16 mètres carrés (4,40 m x 3, 72 m ). Face à la porte d’entrée, la cheminée. A droite de la cheminée, les trois lits sont alignés : celui des parents, celui des filles, celui des garçons. A gauche de la cheminée, l’évier et, à gauche de celui-ci, la fenêtre unique donnant sur une cour intérieure, d’où émanent des odeurs nauséabondes. Entre l’évier et la porte d’entrée, dans la partie gauche de la pièce, tout le reste du mobilier : une table, deux chaises, quelques tabourets, l’armoire à pain et la malle contenant le linge de toute la famille. A cela il faut encore ajouter quelques ustensiles de cuisine ainsi que ce qu’ils possèdent encore comme vaisselle.
lundi 27 février 2012
Installation au cachot
Avant de quitter la maison Rives, les Soubirous s’emploient à faire un grand ménage au cachot. C’est que l’endroit est insalubre et déjà habité par toutes sortes de bestioles. Après avoir hésité à ouvrir sa porte, André Sajous, le propriétaire, ouvre son cœur. C’est ainsi qu’il prête un lit aux Soubirous. Désormais Bernadette et sa petite sœur partageront le même lit, alors que les deux petits garçons dormiront ensemble. S’il n’y avait pas de place pour Bernadette à la maison Rives, l’installation au cachot lui permet de partager à nouveau la vie familiale.
dimanche 26 février 2012
Convertissez vous
En quelques versets, saint Marc relate le baptême de Jésus, son combat au désert contre Satan et l’appel à la conversion car « le Règne de Dieu est tout proche ». A Lourdes, Bernadette suit un même itinéraire. La découverte de la source, rappel du baptême, est pour elle laborieuse. En effet, la boue, puis l’eau boueuse, cachent et dénaturent l’eau de cette source. C’est seulement lorsque finalement l’eau l’emporte, redevenant ce qu’elle est elle-même –pure, claire, limpide – que la parole de la Vierge prend tout son sens : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! ». C’est-à-dire : « Convertissez-vous, car votre délivrance est proche ». Ou encore : « Acceptez la souffrance d’un moment, car le Règne de Dieu est tout proche ».
samedi 25 février 2012
L'embarras de deux hommes
Jean-Pierre Taillade, n’était pas chaud pour accepter que les Soubirous s’installent au cachot, car il connaît bien l’indigence de cette famille. André Sajous est également mal à l’aise. Il dit aussitôt : « Désormais ce n’est plus 5 enfants que j’aurai à charge, mais 9 ». Pourtant Jean-Pierre Taillade le décide : « Puisqu’ils sont à la rue, nous devons les loger ». C’est ainsi que les deux hommes se décident.
vendredi 24 février 2012
Sajous et Soubirous
André Sajous est le propre cousin de Louise Soubirous. En effet, le père de Louise, Justin Castérot, est le frère de la mère d’André Sajous, Domingue Castérot. Pourtant, lorsqu’il est en quête d’un logement pour sa famille, François Soubirous ne s’adresse pas à André Sajous, mais l’oncle de celui-ci, Jean-Pierre Taillade qui habitait encore la maison Sajous qu’il venait de léguer à son neveu. Et c’est à la suite d’une concertation entre les deux hommes, que François Soubirous a pu obtenir de devenir occupant à titre gratuit du cachot.
Invité de Chantal Bally
le vendredi 24 février 2012
de 22h00 à 24h00
ECOUTE DANS LA NUIT
jeudi 23 février 2012
Origine du cachot
En 1824 la prison des Petits-Fossés a été transférée à la tour du Baous. La ville de Lourdes a alors vendu la prison désormais désaffectée à un maçon, Jean-Pierre Taillade. Lui même l’a ensuite légué par héritage à son neveu, André Sajous. En 1857, André et Romaine Sajous vivent à l’étage avec leurs 5 enfants. Taillade s’était réservé une pièce pour y habiter. Il conservait également l’usage d’une autre pièce, dite le cachot, qu’il essayait de louer à des ouvriers saisonniers, mais difficilement car cette pièce était insalubre.
Invité de Chantal Bally
le vendredi 24 février 2012
de 22h00 à 24h00
ECOUTE DANS LA NUIT
mercredi 22 février 2012
Le cachot
Des huit logements que les parents de Bernadette ont successivement occupés dans leur vie, les deux plus connus sont le moulin de Boly et la maison Sajous. En effet, ce sont les deux maisons que les pèlerins de Lourdes visitent encore aujourd’hui. Mais si le moulin de Boly, maison natale de Bernadette, demeure le moulin de Boly, la maison Sajous est connue exclusivement sous le nom de « cachot », c’est-à-dire de l’une des pièces du rez-de-chaussée que les Soubirous ont habité de 1857 à 1858.
mardi 21 février 2012
Déménagements successifs
Au moulin de Boly, les Soubirous sont fermiers. Jusqu’en 1854, ils payent donc un loyer annuel, pour un part en espèce, pour une autre en nature. En 1854-1855, à la maison Laborde, à Lourdes, ils sont locataires. En 1855-1856, au moulin Sarrabeyrousse, à Arcizac ès Angles, ils sont propriétaires. En 1856-1857, à la maison Rives, rue du Bourg à Lourdes, ils sont à nouveau locataires. Depuis l’été 1857, à la maison Sajous, rue des Petits-Fossés à Lourdes, les Soubirous sont occupants à titre gratuit. André Sajous, cousin de Louise Soubirous, leur met, en effet, gratuitement à disposition une pièce, connue sous le nom de « cachot ».
lundi 20 février 2012
Quatrième déménagement
Les Soubirous arrivent à la maison Rives, rue du Bourg à Lourdes, au début de l’année 1856. Un an et demi plus tard, c’est-à-dire au cours de l’été 1857, ils sont à nouveau expulsés, une fois encore en raison de leur incapacité de payer le loyer. En partant, ils doivent même laisser leur armoire à Soubies, le propriétaire, pour solde de tout compte. La famille de Bernadette s’installe alors un peu plus loin, à la maison Sajous, située rue des Petits-Fossés.
dimanche 19 février 2012
Lève-toi !
La parole de Jésus est claire comme un ordre : « Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi ». L’homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde, précise l’évangéliste. La parole de Jésus crée un homme nouveau. L’homme étendu est debout, le paralysé marche. A Lourdes, lorsqu’un miracle se produit, il peut arriver que la personne qui en bénéficie entende un même ordre. Mais surtout, aujourd’hui à Lourdes, comme hier en Galilée, le miracle demeure un signe. Il est donc une réalité visible qui renvoie à une réalité que l’on ne voit pas, ou dont on ne discerne peut-être pas les effets de manière spectaculaire : « Tes péchés sont pardonnés ».
samedi 18 février 2012
Fête et octave
sur les murs de la ville |
En Italie, dans l’église Saint-Paul le Majeur de Bologne, est célébrée l’octave de la Bienheureuse Vierge de Lourdes, du 11 février, jour de la fête, au 18 février, huitième jour après la fête. L’octave se conclut donc le jour où, en France, l’Eglise célèbre la fête de sainte Bernadette.
Mais, en Italie, la fête de sainte Bernadette ne s’ajoute pas à l’octave de Notre-Dame de Lourdes puisque, comme partout ailleurs dans le monde, sainte Bernadette est fêtée le 16 avril, jour de sa naissance au ciel.
vendredi 17 février 2012
Auberge Nicolau
En février 1856, Bernadette a 12 ans. Elle loge et travaille désormais chez sa tante et marraine, la sœur aînée de sa mère, Bernarde Nicolau. Celle-ci demeure rue du Bourg, à l’angle de la rue du Baous (actuellement rue de la Grotte ), où elle tient un café. Pour le logement, Bernadette partage le lit de la plus jeune de ses tantes, Lucille Castérot, qui a seulement 5 ans de plus qu’elle. Pour le travail, elle sert au café Nicolau et s’occupe de ses jeunes cousins, Pierre, qui a 2 ans et Jules, âgé seulement de quelques mois. Au café elle sert le vin, soit à consommer sur place, soit à emporter. Dans ce cas, elle remplit les bouteilles apportées par les clients. A la maison, en plus de prendre soin de ses jeunes cousins, sa tante lui demande aussi de coudre.
jeudi 16 février 2012
Maison Rives
Après avoir quitté le moulin de Boly en juin 1854, les Soubirous s’installent en février 1856 à la maison Rives, 14 rue de Bourg, à Lourdes. Entre temps ils ont habités la maison Laborde, puis le moulin Sarrabeyrousse. La maison Rives appartient à un certain Soubies. Il loue aux Soubirous une pièce petite, mais suffisamment grande pour qu’ils puissent y disposer leur mobilier. Cependant la pièce étant quand même exigüe, Bernadette va habiter un peu plus loin, chez sa tante et marraine, Bernarde Castérot.
mercredi 15 février 2012
Nouveau déménagement
En 1856, expulsés du moulin Sarrabeyrousse en raison de leur incapacité à en payer le loyer, les Soubirous reviennent à Lourdes. Tout leur avoir contient sur une charrette à bras. Il se compose de deux lits, celui des parents et celui des 4 enfants, une armoire, une table, deux chaises, quelques tabourets, l’armoire à pain, la malle qui contient le linge de toute la famille, sans oublier quelques ustensiles de cuisine et la vaisselle. En moins de deux heures de marche, ils passent d’un logement à l’autre.
mardi 14 février 2012
Moulin Sarrabeyrousse
Lorsque François et Louise Soubirous s’installent au moulin Sarrabeyrousse, ils ont un vrai projet. François retrouve son activité de meunier. Louise, quant à elle, se trouve à la tête de quelques volailles et même de chèvres qu’elle a pu acheter avec son héritage. Mais très vite le meunier Soubirous va déchanter. Quelques anciens clients reviennent chez lui, mais ils ne sont pas toujours solvables. Ses bons clients ne sont pas assez nombreux. Quant à Louise, elle connaît la même désillusion ? Poulets, canards ou chèvres ne rapportent pas du tout l’argent escompté. Quelques mois après leur installation à Sarrabeyrousse, ils ont dépensé tout l’héritage et et n’ont plus d’argent pour payer le loyer. Ils sont à nouveau expulsés.
lundi 13 février 2012
L’héritage
Après la mort de Claire Castérot, le 22 octobre 1855, la part d’héritage qui revient à sa fille Louise Soubirous se monte à 900 francs, ce qui correspond à deux années de salaires d’un ouvrier. Les parents de Bernadette n’hésitent pas un instant sur la manière d’utiliser cette somme. Ils se mettent en quête d’un moulin à louer. En effet, François et Louise sont des meuniers, comme d’ailleurs les familles dont ils sont issus, tant du côté Soubirous que Castérot. A 4 kilomètres de Lourdes, en direction de Bagnères, très précisément à Arcizac ès Angles, le moulin Sarrabeyrouse est inoccupé. Il convient aux Soubirous qui le louent et, en quelques semaines, font les frais nécessaires pour le faire fonctionner.
dimanche 12 février 2012
Sois purifié
Jésus touche le lépreux qui lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier », en lui répondant : « Je le veux, sois purifié ». Et, « à l’instant même, sa lèpre le quitta et il fût purifié ». Dans un autre registre, une femme chante avec conviction (Lovesong, 2011) : « Quand je suis seule avec toi, je me sens à nouveau pure ». C’est l’expérience de Bernadette toute irradiée à la Grotte par la lumière de l’Immaculée. C’est ce qu’il advient dans notre cœur profond quand nous communions après nous être préparés à recevoir le Corps du Christ livré pour nous. Dès lors qu’il est aimé, c’est-à-dire accueilli pour être tout de suite redonné, l’Amour est tout puissant.
samedi 11 février 2012
Notre Dame de Lourdes (4)
à la Grotte, une procession continue |
Célébrer à Lourdes la fête de Notre-Dame de Lourdes, est certainement un temps fort, une expérience inoubliable, une grâce incomparable. La fête commence le 10 au soir par la procession mariale aux flambeaux. En cette année 2012, en dépit de la température qui atteignait - 10 degrés centigrades, quelques 40000 pèlerins
ont participé, cierge en main, à ce moment de prière, d’intercession, de louange. La journée est ensuite rythmée par les messes, célébrées le matin, et les processions, la procession eucharistique, l’adoration et la bénédiction du Saint Sacrement, puis la procession mariale aux flambeaux.
vendredi 10 février 2012
Notre Dame de Lourdes (3)
une procession à San Pedro de Colalao (Argentine) |
Le 11 février, les jours qui précèdent et qui suivent, sont partout l’occasion de mettre en œuvre de nombreuses processions. On porte une statue de Notre-Dame de Lourdes, on marche, on prie le chapelet, on chante l’Ave Maria de Lourdes. Rien de plus simple. Mais tout ceci est vécu dans une ambiance recueillie et festive, sérieuse et joyeuse.
jeudi 9 février 2012
Notre Dame de Lourdes (2)
Notre Dame de Lourdes, priez pour nous (en Argentine) |
La célébration de la fête de quelqu’un a un rapport direct avec la relation entretenue avec la personne que l’on honore et célèbre en un jour particulier. Ainsi en est-il pour Notre-Dame de Lourdes. En Argentine, Notre Dame de Lourdes est invoquée au jour le jour par tant et tant de personnes.
C'est pourquoi la fête de Notre Dame de Lourdes y prend naturellement une ampleur et un rayonnement incomparables. En effet, cette fête ecclésiale est ni plus ni moins un événement national dans lequel beaucoup, se sentant concernés, deviennent actifs.
mercredi 8 février 2012
Notre Dame de Lourdes (1)
dans des lieux improbables, une grotte (ici en Argentine) |
Le fête de Notre-Dame de Lourdes est célébrée de part le monde, mais de manière différente suivant le continent ou le pays. De fait, dans l’hémisphère sud, le 11 février étant au cœur de l’été, beaucoup de rassemblements ont lieu autour des multiples répliques de la Grotte. Ainsi, en Amérique latine, le programme est simple : confessions, messe, procession le matin. Puis déjeuner et après-midi de convivialité.
mardi 7 février 2012
Northridge, CA (2)
dans le hall de l'église Notre-Dame de Lourdes |
Comme bien d’autres communautés placées sous le patronage de Notre-Dame de Lourdes, la paroisse Notre-Dame de Lourdes de Northridge, dans l’archidiocèse de Los Angeles, s’apprête à célébrer le 11 février. Ce jour-là, à l’issue de la messe de 17h30, North American Lourdes Volunteers proposera un pèlerinage virtuel à Lourdes.
lundi 6 février 2012
Northridge, CA (1)
un vitrail de l'église |
La paroisse Notre-Dame de Lourdes de Northridge, en Californie, fait partie de l’un des plus grand diocèse au monde, l’archidiocèse de Los Angeles. Fondée en 1958, en l’année du centenaire des apparitions de Lourdes, cette paroisse est située au 18400 Kinzie Street et possède sa propre école. Mais cette paroisse a une particularité : En cinquante-quatre ans, elle n’a eu que deux curés. Le premier est resté pas moins de cinquante-deux ans, le second est donc arrivé il y a peu de temps.
dimanche 5 février 2012
Miracle
« La belle-mère de Pierre était au lit avec de la fièvre. Jésus s’approcha d’elle, la prit par la main, et la fit se lever. La fièvre la quitta, et elle les servait ». Cette guérison immédiate est l’œuvre de Dieu. C’est ce que nous appelons un miracle. Mais pourquoi des miracles ? Et pourquoi si peu de miracles ? Il y a peu de miracles car Dieu agit en déposant en nous le germe de la vie nouvelle et éternelle pour que, en l’accueillant dans le temps, nous soyons guéris, renouvelés, comblés. Ainsi, par le baptême, nous recevons les arrhes de la résurrection. Nous sommes sauvés, mais c’est en espérance. Jésus accomplit donc des miracles pour nous rappeler l’effet de sa grâce en nous, lorsqu’elle porte tout son fruit. A Lourdes, aussi, les miracles renvoient chacun aux merveilles que le Seigneur réalise dans les cœurs.
samedi 4 février 2012
Albuquerque, NM (6)
sur l'écran, Lourdes à l'heure de la procession mariale |
Le sanctuaire Sainte-Bernadette d’Albuquerque, Nouveau Mexique, vient de vivre à l’heure de Lourdes. En effet, à l’initiative de North American Lourdes Volunteers, basé à Syracuse, dans l’Etat de New York, un « pèlerinage virtuel » vient d’y être donné. Il s’agit d’un récit présentant Lourdes, à travers l’expérience de Bernadette et celle des pèlerins.
Soutenu par la projection de photographies, ce récit est entrecoupé de catéchèses, mais aussi de processions. Une première fois pour toucher un fragment du rocher de la Grotte, une seconde fois pour venir faire le signe de la croix avec l’eau de la source. Après l’adoration eucharistique et la bénédiction du Saint Sacrement, vient la prière du chapelet, cierge en main. Le pèlerinage se termine par le partage de la paix du Christ. Une belle expérience de Lourdes en 90 minutes.
vendredi 3 février 2012
Albuquerque, NM (5)
la bannière |
L’art occupe une place importante dans le sanctuaire Sainte-Bernadette, situé dans le sud-ouest des Etats-Unis, à Albuquerque, ville et diocèse du Nouveau Mexique. Une statue de sainte Bernadette, assise sur un banc, accueille les pèlerins. Des vitraux leur font découvrir le visage de lumière de la sainte. Des bannières leur montrent le chemin.
jeudi 2 février 2012
Albuquerque, NM (4)
dans le sanctuaire |
Fondé en 2003 sur la base de la paroisse créée en 1959, le sanctuaire Sainte-Bernadette d’Albuquerque, dans l’Etat américain du Nouveau Mexique, connaît un rayonnement certain. Celui-ci est lié pour une part à la personnalité de son initiateur. Dan Paulos étant homme d’Eglise et artiste, ce rayonnement est ecclésial et artistique.
Ainsi, après avoir conçu le réaménagement du chœur et de l’église, Dan Paulos a dessiné les vitraux. Ceux-ci donnent une juste place à sainte Bernadette.
mercredi 1 février 2012
Albuquerque, NM (3)
l'entrée du sanctuaire |
Le sanctuaire Sainte-Bernadette d’Albuquerque, dans l’Etat américain du Nouveau Mexique, est d’abord une paroisse placée, depuis 1959, sous le patronage de sainte Bernadette. Mais le fait d’avoir donné sa vraie place à Bernadette a transformé cette paroisse en sanctuaire. Le sanctuaire prolonge et extériorise l’activité paroissiale dont il constitue le côté missionnaire.
Ainsi aujourd’hui, à la vie paroissiale « ordinaire », s’ajoute tout naturellement la vie paroissiale « extraordinaire », constituée par tout ce qui lié au sanctuaire. C’est en même temps le rayonnement vers l’extérieur et l’accueil de ceux qui, extérieurs au sanctuaire, y viennent en pèlerins. Les paroissiens, membres de la « Society of Saint Bernadette », en sont les acteurs bénévoles.
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