samedi 30 avril 2011

Jean-Paul II à Lourdes (6)

le 15 août 1983
Le lundi 15 août 1983, à Lourdes, le Pape Jean-Paul II prononce l’homélie : « Aujourd’hui, pour la fête de l’Assomption au ciel, nous venons en pèlerinage à Lourdes, où Marie dit à Bernadette: “Je suis l’Immaculée Conception” (Que soy era Immaculada Councepciou). Nous sommes venus ici en raison du Jubilé extraordinaire marquant l’Année de la Rédemption. Nous voulons vivre ce Jubilé près de Marie. 

Lourdes est le lieu adapté pour un tel voisinage. Ici, autrefois, la Belle Dame parlait avec une simple jeune fille de Lourdes, Bernadette Soubirous, elle récitait avec elle le chapelet, elle la chargeait de certains messages ». 

vendredi 29 avril 2011

Jean-Paul II à Lourdes (5)

dans la basilique
Saint-Pie-X
Le dimanche 14 août 1983, à la Grotte de Lourdes, le Pape Jean-Paul II s’adresse aux pèlerins : « Il me semble qu’il y a une grâce particulière à Lourdes. Le message est sobre et clair mais fondamental. Il a été transmis d’une façon spécialement forte, pure et transparente, par une adolescente à l’âme limpide et courageuse. Les signes sont simples: le vent qui évoque l’Esprit de la Pentecôte, l’eau de la purification et de la vie, la lumière, le signe de la croix, la prière du rosaire. 

Dès le début, les chrétiens sont invités à y venir en foule, en Eglise. (…) Ici, on prie, on aime prier, on aime se réconcilier avec Dieu, on aime vénérer l’Eucharistie, on fait une place d’honneur aux pauvres, aux malades. C’est un lieu exceptionnel de grâces. Dieu soit loué ».

jeudi 28 avril 2011

Jean-Paul II à Lourdes (4)

le Pape en prière
Le dimanche 14 août 1983, le Pape Jean-Paul II s’adresse au pèlerins présents à la Grotte de Lourdes : « Je salue tous ceux qui sont venus ici vivre leur foi ou en quête de la foi, d’un supplément d’âme. Avec vous tous, je me suis fait pèlerin. (…).  Et je vais vivre avec vous une journée typique de pèlerinage, très simplement, à travers des gestes et des manifestations de piété qui font ici, tous les jours, la preuve  


de leur authenticité évangélique et ecclésiale, de leur adaptation aux personnes et aux foules, de leur fécondité spirituelle. J’avais désiré d’un grand désir ce pèlerinage. Dieu me comble aujourd’hui, au milieu de vous. »

mercredi 27 avril 2011

Jean-Paul II à Lourdes (3)

la médaille souvenir du pèlerinage de Jean-Paul II en 1983
Le dimanche 14 août 1983, en arrivant à Grotte de Lourdes, le Pape Jean-Paul II priait ainsi : « Dieu soit béni, Père, Fils et Saint-Esprit, d’avoir préparé ici, pour la Bigorre et les Pyrénées, pour la France, pour l’Eglise entière, un tel lieu de prière, 

de rassemblements de croyants, de réconciliation ! Dieu soit béni d’avoir fait jaillir ici, depuis 125 ans, en même temps que la petite source de Massabielle, une source vive où la foi se retrempe, où les corps et les âmes guérissent, où le sens de l’Eglise se fortifie ! Dieu soit béni d’avoir réalisé cela, une fois de plus, par la Vierge Marie, qui attire ici les foules, comme elle a attiré Bernadette, pour les conduire au Christ ! » 

mardi 26 avril 2011

Jean-Paul II à Lourdes (2)

un livre sur le premier pèlerinage
du Pape Jean-Paul II à Lourdes
Le dimanche 14 août 1983, à Lourdes, le Pape Jean-Paul II répond au mot d’accueil du Maire de la cité mariale, M. François Abadie : « En vous remerciant, je remercie également tous les Lourdais qui concourent à cet accueil, et notamment les hôteliers qui doivent faire preuve, avec leur personnel, d’une grande disponibilité (…). Ensemble, vous êtes les héritiers d’une tradition d’hospitalité envers les pèlerins qui caractérise la région des Pyrénées (…). Les pèlerins ne sont pas des touristes comme les autres; beaucoup sont de situation modeste; et surtout ils ont des exigences particulières en ce qui concerne le respect de leur démarche religieuse ».

lundi 25 avril 2011

Jean-Paul II à Lourdes (1)


Le dimanche 14 août 1983, à l’aéroport de Lourdes, le Pape Jean-Paul II répond au mot d’accueil du Président François Mitterand : La « solution correcte (aux problèmes économiques et sociaux) suppose la fidélité de chacun à sa conscience, une conscience bien formée à discerner le bien et le mal, éprise de justice, d’amour et de vérité; 
une conscience respectueuse du mystère de Dieu, qui seul donne un sens plénier aux exigences morales comme à l’existence elle-même; une conscience sensible au message de l’Evangile, transmis par l’Eglise de génération en génération au sein de votre nation et qui a marqué de ses valeurs sa culture, son art et ses mœurs. Lourdes est précisément cette source où la conscience devient ou redevient limpide et retrouve son orientation première, avec Marie, si vénérée dans ce pays et depuis si longtemps ».

dimanche 24 avril 2011

Il est Ressuscité !

Veillée pascale, cette nuit à Lourdes
Comme elle est déconcertée Marie Madeleine, quand elle finit par reconnaître Jésus Christ ressuscité qui lui apparaît. Elle est d’ailleurs la première de tous les déconcertés car, après elle, il y a les Apôtres et les disciples que la surprise rend même un temps incrédules. Et aujourd’hui encore chaque rencontre avec le Ressuscité déconcerte tout disciple. 

On comprend mieux la crainte de Marie devant l’Ange et celle de Bernadette quand Marie lui apparaît à la Grotte de Lourdes. Ces deux mondes sont si différents. Pourtant ils sont si proches depuis que Jésus les réunit, devenant lui-même, par sa croix, le passage de ce monde au Royaume de Dieu.

samedi 23 avril 2011

Chopaka

une chapelle accessible à tous
A environ à 450 kilomètres de Vancouver, à quelques kilomètres de la frontière avec les Etats-Unis, au cœur de la Colombie britannique, la plus occidentale des provinces canadiennes, la très belle et toute humble chapelle Notre-Dame de Lourdes de Chopaka accueille ceux et celles qui se sont aventurés dans la belle et mystérieuse forêt. 

Cette chapelle Notre-Dame de Lourdes date de 1896, c’est-à-dire 38 ans seulement après les apparitions de Lourdes. Mais elle a surtout l’appréciable particularité de n’être pas fermée à clef. Ainsi chacun peut-il entrer et prier. Un prêtre y célèbre la messe une fois par mois. Le reste du temps, il n’y a rien à voir, seulement à croire. Comme le Samedi Saint. 

vendredi 22 avril 2011

Tujunga (2)

ombre et lumière
Le second vitrail de l’église paroissiale Notre-Dame de Lourdes de Tujunga, dans le diocèse de Los Angeles, en Californie, représente la Grotte de Lourdes et les piscines. Dans la partie droite du vitrail, on y voit un pèlerin se laisser immerger dans l’eau de la source par deux hospitaliers. Sur l’autre partie du vitrail est représenté, dans la Grotte, l’autel pour la célébration de l’Eucharistie. 

Entre ces deux scènes, la croix et le chandelier donnent sens à l’un et l’autre tableaux qui ne font qu’un. L’ensemble est sous le regard de Notre-Dame de Lourdes. Il y a là une catéchèse sur le Mystère pascal qui peut aider à approfondir ce que l’Eglise célèbre le Vendredi Saint.

jeudi 21 avril 2011

Tujunga (1)

Lourdes en Californie
Située en périphérie de Los Angeles, en Californie, l’église Notre-Dame de Lourdes de Tujunga a été édifiée en 1920. Elle est la plus « lourdaise » des 3 paroisses Notre-Dame de Lourdes de cet immense diocèse. Elle possède notamment deux beaux vitraux,  qui se font face dans chaque transept. Avec le premier vitrail, on est sur l’Esplanade du Rosaire. 

On y voit des hospitaliers prendre soin d’une personne allongée sur un brancard et d’une autre assise sur une voiturette. C’est l’heure de la Procession mariale aux flambeaux qui devient peu à peu Procession eucharistique. Il y a là une catéchèse sur le Mystère pascal qui peut aider à approfondir ce que l’Eglise célèbre le Jeudi Saint. 

mercredi 20 avril 2011

Saint Pölten

l'église paroissiale Maria Lourdes
La capitale de la « Basse Autriche », Saint Pölten, possède une église Notre-Dame de Lourdes. Décidée en 1958, sa construction a été achevée en 1961. Elle est aujourd’hui un édifice qui n’est plus proportionné à sa communauté. Elle dispose de 700 places, alors que chaque célébration eucharistique ne rassemble que 150 à 200 fidèles. En effet, sur les 4000 catholiques de son territoire, seulement 300 personnes pratiquent régulièrement auxquelles il faut ajouter 300 autres personnes qui viennent de temps en temps à l’église. Tous les 5 ans, M. le curé propose un pèlerinage à la Grotte de Lourdes.

mardi 19 avril 2011

Beyrouth

l'entrée de la nouvelle église
Une première église Notre-Dame de Lourdes a été construite au centre de Beyrouth en 1923. Ce lieu est non seulement au cœur de la ville, mais encore comme au point de jonction entre les différentes communautés du Liban. Une nouvelle église a été construite sur le même emplacement en 1963. Quel est son lien avec Lourdes ? Quant on sait que, pour les catholiques maronites, le jour de la Vierge Marie n’est pas le samedi, mais le mercredi, on comprendra que, dans cette paroisse Notre-Dame de Lourdes, le mercredi soit aussi le jour des malades. Ici chaque mercredi est donc comme un "petit 11 février".

lundi 18 avril 2011

Singapour

le lieu de pèlerinage
Fondée en 1888 par les Pères des Missions Etrangères de Paris (MEP), la paroisse Notre-Dame de Lourdes de Singapour est la troisième paroisse de ce jeune diocèse. Mais elle est la première à être dédiée à une seule communauté linguistique, celle des Tamouls. Située au cœur de la ville, cette paroisse est un véritable lieu de pèlerinage. 

A proximité de l’église, une statue de Notre-Dame de Lourdes attire, en effet, beaucoup de monde. Elle est située dans une sorte d’enclos dans lequel on ne pénètre qu’après s’être déchaussé. Chacun se tient face à elle, assis à même le sol. Dès qu’une personne s'en va, aussitôt une autre prend sa place.

dimanche 17 avril 2011

Rameaux et Passion

Bernadette ou Soeur Marie-Bernard
Le dimanche des Rameaux est aussi le dimanche de la Passion. L’entrée dans la « Grande Semaine » se fait par la célébration de l’entrée de Jésus à Jérusalem. Et l’Eglise bénit les rameaux des fidèles. Mais l’entrée dans la « Semaine Sainte » se fait également par la proclamation solennelle de la Passion du Seigneur. L’Eglise nourrit les fidèles. « Les lectures préférées de Bernadette étaient sur l’Eucharistie et sur la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ » (loggia 56). Elle-même précise : « Je suis plus touchée lorsque je lis ou entends le récit de la Passion, que lorsqu’on me l’explique ». Pour Bernadette, c’est sa propre expérience qui en est un commentaire. 

samedi 16 avril 2011

Les pécheurs

portrait de Bernadette par du Roure
Depuis que la Vierge Marie lui a demandé d’« embrasser le sol en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs », Bernadette a pris conscience de la dramatique gravité du péché, c’est-à-dire de tout ce qui sépare de Dieu et qui conduit à la mort. Dès lors, elle a réalisé la réalité de sa propre condition, non pas pour s’en lamenter, mais avec la certitude que le retour à Dieu est la clef de toute existence. Et en même temps, Bernadette a reçu de Marie un grand amour pour les pécheurs, se considérant l’un d’entre eux. C’est d’ailleurs l’une de ses dernières paroles : « Priez pour moi pauvre pécheresse ». C’était le 16 avril 1879, vers 15h00. Il y a 132 ans.

vendredi 15 avril 2011

La conversion

Bernadette à la Grotte de Lourdes
Lorsque Bernadette « embrasse le sol en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs » de quel conversion s’agit-il ? Certainement de la toute première conversion, celle que ne cessent de proclamez les prophètes : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». Il ne s’agit pas d’un changement d’état de vie, mais bien d’une manière différente de se conduire dans sa propre vie : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ». Cette conversion est passage d’une manière de vivre sans Dieu à une vie avec Dieu. Cette conversion est sans cesse à recommencer. 

jeudi 14 avril 2011

Le signe

en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs
A la Grotte, Bernadette a « embrassé la terre en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs ». Mais ce geste elle l’a accompli toute sa vie car, dans son couvent de Nevers, chaque religieuse qui n’avait pas scrupuleusement respecté la règle devait s’humilier ainsi. A Lourdes aujourd’hui il n’est pas rare de voir des pèlerins embrasser le sol. 

Est-ce en lien avec Bernadette ? Avec la vie religieuse au XIXème siècle ? Avec ce geste que le Pape Jean-Paul II aimait accomplir lors de ses voyages ? A vrai dire le signe qui est ainsi donné n’est pas à reproduire, mais à comprendre pour ensuite se l’approprier et le mettre en pratique sous la forme qui convient. 

mercredi 13 avril 2011

La pénitence

"pénitence, pénitence, pénitence"
Si la pénitence peut être pénible ou douloureuse, ce n’est pas parce qu’elle est punition, mais parce qu’elle consiste en une conversion. C’est ce changement d’état qui fait mal. Mais le contraire n’est pas vrai. Ce n’est pas parce qu’on souffre qu’on se convertit. Toute la vie de Bernadette a été marquée par la souffrance et Marie ne lui a pas demandé de souffrir davantage. Certainement pas ! Au contraire, Marie a demandé à Bernadette de se convertir pour que sa conversion soit un signe pour les pécheurs et qu’à leur tour ils se convertissent. 

La souffrance occasionnée par ce changement d’état n’est plus souffrance mais expression de l’amour. Et souffrir en aimant ce n’est pas souffrir, mais aimer. C’est l‘expérience de la croix.

mardi 12 avril 2011

L'abaissement

vitrail de la basilique de
l'Immaculée Conception
Bernadette est à genoux. Mais pour « embrasser le sol en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs », elle doit s’abaisser encore davantage. Telle est le paradoxe de l’Evangile. Pour découvrir sa vocation spirituelle, il faut retrouver sa dimension charnelle. Pour arriver au ciel, il faut toucher la terre. Jésus le dit : « Qui s’élève sera abaissé et qui s’abaisse sera élevé ». Le Fils de Dieu devenu homme le vit sur la terre des hommes. C’est le mystère de la croix. A la Grotte de Lourdes, c’est ce geste accomplit par Bernadette qui devient signe, c’est-à-dire qui aide à comprendre un peu mieux ce qu’est la pénitence véritable, la conversion authentique.

lundi 11 avril 2011

Embrasser la terre

vitrail de la basilique de
l'Immaculée Conception
Marie propose à Bernadette d’« embrasser la terre en signe de pénitence pour la conversion des pécheurs ». Se déplaçant à genoux, la jeune enfant sort alors de la Grotte, y revient, allant de droite, puis de gauche. Dans ce déplacement, Bernadette trace comme une grande croix. Puis elle embrasse le sol, peut-être à l’endroit même où, peu après, commencera à jaillir l’eau. C’est tout cela le signe, dans sa dimension horizontale et verticale. Il faut revenir, quand on s’est éloigné. Il est vraiment nécessaire de s’abaisser pour approfondir, jusqu’à découvrir la source cachée. Le fait d’accomplir le geste de l’amour indique la motivation, la manière et la finalité de la pénitence.

dimanche 10 avril 2011

Père

devant la Grotte, à l'heure de la Messe
En ce 5ème dimanche de Carême nous entendons l’Evangile de la « résurrection » de Lazare. Au cœur du récit, la relation de Jésus avec son Père, nous montre la prière du « Notre Père » : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé». Et Jésus ajoute :

« Je savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ». Aussitôt, à la parole de Jésus, le mort revient à la vie. Avant de recevoir une ultime fois « l’extrême onction » alors qu’elle était mourante, Bernadette disait : « Toutes les fois que je l’ai reçu, j’ai guéri. Voici la 4ème. Je ne voudrais la recevoir qu’à bon escient : pour mourir et non pour recommencer à vivre ». (loggia 568).

samedi 9 avril 2011

Notre Père

dans la lumière du soleil levant

Avec Bernadette, prier le Notre Père, tel est le thème pastoral des sanctuaires de Lourdes pour 2011. Bien sûr, chacun prie dans sa langue le Notre Père. Or, puisqu’il existe quelques 6000 idiomes différents, cela laisse beaucoup de possibilités.  C’est ce qu’évoque le texte du Pater Noster actuellement sur l’Esplanade de processions en 50 langues. 

Il s’agit de photographies reproduisant les mosaïques du Carmel de Jérusalem, le Carmel du Pater. Quant à Bernadette, si elle savait le Notre Père par cœur depuis l’âge de 12 ans, elle l’a appris dans une langue qu’elle ne parlait pas encore. « Notre Père » sont donc parmi les premiers mots qu’elle a prononcé en français.

vendredi 8 avril 2011

Que ton règne vienne

à Lourdes, sur l'esplanade des processions, le Notre Père 
En 1858, alors qu’elle a 14 ans et qu’elle est illettrée, Bernadette connait le Notre Père, le Je vous salue Marie, le Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles, ainsi que l’invocation Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. 

Mais elle le sait dans une langue qui lui est étrangère, puisqu'elle prie en français et non pas en patois. Elle ne comprend donc pas ce qu’elle dit. Ainsi, avec les apparitions de la Vierge, Bernadette voit sa demande exaucée avant même de savoir qu’elle la formule : « Notre Père, que ton règne vienne ».


Invité de Chantal Bally dans son émission « Écoute dans la nuit »
sur Radio Notre-Dame le vendredi 8 avril 2011 de 22h00 à 24h00

jeudi 7 avril 2011

La Crypte

derrière cette porte, la Crypte
Après la Grotte, la Crypte est peut-être le lieu le plus emblématique de Lourdes. C’est la première chapelle construite en réponse à la demande de la sainte Vierge. La première messe y a été célébrée le 19 mai 1866, en présence de Bernadette. Premier autel eucharistique, la Crypte est aussi le premier tabernacle des sanctuaires. D’ailleurs, pendant longtemps, la Procession du Saint Sacrement partait de la Crypte. C’est à nouveau le cas en 2011. La Procession eucharistique va de l’Esplanade du Rosaire à la basilique Saint-Pie-X où a lieu la bénédiction des malades. 

Mais c’est de la Crypte que le Saint Sacrement est d’abord porté en procession jusqu’au Parvis du Rosaire, où l’Evangile est proclamé.

mercredi 6 avril 2011

Dévotion mariale

passage au milieu des pèlerins
A demande de l’évêque de Tarbes et Lourdes, la Procession mariale aux flambeaux est maintenant modifiée. En effet, s’il elle est bien en tête, la statue de Notre-Dame de Lourdes n’arrive plus la première. Partie du podium de la Prairie, elle traverse le Pont des Piscines, se dirige vers le Calvaire des Bretons, et arrive à l’entrée de l’Esplanade du Rosaire.

Là, elle s’immobilise pour laisser passer tous les pèlerins. Chacun comprend alors ce qu’il va advenir et laisse libre l’allée centrale. On se range de part et d’autre et on attend avec joie. Dès que Notre-Dame de Lourdes passe au milieu de ses enfants, ils élèvent leurs cierges vers elle, puis s’approchent pour vivre la fin de la célébration.

mardi 5 avril 2011

La Sainte Baume

un vrai rocher et des ex-votos
Située en Provence, dans le département du Var, au diocèse de Fréjus-Toulon, la Sainte Baume est un haut lieu spirituel, dont le massif rocheux culmine à 1147 mètres. Depuis fort longtemps, on y vénère tout particulièrement sainte Marie Madeleine. Quelque part sur ce plateau, à 720 mètres d’altitude, une grotte de Lourdes est ouverte à tous.

Elle se situe pourtant dans un lieu privé, le parc appartenant à l’association Roc Estello (« le Rocher désigne le Christ et l’Etoile, Marie »). Bénie le 15 août 1924, elle a été réalisée par le P. Marie-Etienne Vayssière.

lundi 4 avril 2011

Aubers

une belle réplique
Cette bourgade rurale et résidentielle est située dans le département du Nord, à 25 kilomètres au sud-ouest de Lille, en bordure de l’Artois et du pays de l’Alloeu. Au cœur d’Aubers, une réplique de la Grotte de Lourdes occupe une place importante, par la superficie, et par la dévotion. Elle dispose d’une fort grande esplanade pouvant accueillir 500 personnes. 

Mais cela s’avère insuffisant lors de la procession mariale aux flambeaux du 14 août et de la procession Eucharistique suivie de la Bénédiction du Saint Sacrement, le 15 août. L’une et l’autre procession partent de l’église paroissiale Saint-Vaast et aboutissent à la grotte.

dimanche 3 avril 2011

L'eau et la boue

aux Piscines des sanctuaires de Lourdes,
l'oeuvre de Francesco Maria Martini, 1993
Incapable de voir, l’aveugle de naissance ressent la consistance de la boue que Jésus lui met sur les yeux, et celle de l’eau avec laquelle il se lave ensuite à la demande de celui qui l’avait enduit de terre humide. En recouvrant la vue, il découvre un monde incapable de voir la vraie lumière, et comprend ainsi la portée symbolique du geste concret de Jésus. Et il devient croyant. A la Grotte de Lourdes, Bernadette se barbouille d’abord le visage, avant de se laver avec l’eau de la source qui commence à jaillir. Ses gestes mettent en pratique les paroles de la « Dame » et aident à découvrir leur portée symbolique. 

Et, à partir de là, Bernadette s'engage résolument sur un chemin de Foi, en l'approfondissant sans cesse. Dans les deux cas, l’eau, qui représente l’Esprit, donne Vie et sens à la boue, dont l’humain est pétri. Lumière.

samedi 2 avril 2011

La Bigorre en pèlerinage

à 8 kilomètres de Lourdes, le village de Loubajac
autour de la route départementale 940

Le premier pèlerinage de l’histoire de Lourdes, celui de la Paroisse de Loubajac, tout comme le premier pèlerinage 2011, celui de la Bigorre, ont un point commun. Avant d’être des pèlerinages à Lourdes, ils sont pèlerinages vers Lourdes. En ce jour, des pèlerins de la Bigorre quittent, en effet, Loubajac à pied pour rejoindre la Grotte de Lourdes. 

Demain, dès potron-minet, d’autres pèlerins de la Bigorre quitteront  la Cathédrale de la Sède à Tarbes, pour rejoindre, eux aussi à pied, la Grotte de Massabielle. Dans la marche qui est pèlerinage, comme dans celle qui est procession, on va avec d’autres d’un endroit à un autre, dans une démarche religieuse, et avec une finalité religieuse.

vendredi 1 avril 2011

Premier pèlerinage

à Lourdes, face à la Grotte de Massabielle,
dans le jardin du Monastère des Visitandines
Le 4 avril 1864, l’évêque de Tarbes, Mgr Laurence, conduit la première procession de l’église paroissiale de Lourdes à la Grotte. Mais il faut attendre le 24 juillet 1864 pour voir le premier pèlerinage de l’histoire de Lourdes : C’est celui de la paroisse de Loubajac. En ce jour, c’est l’évêque de Tarbes et lourdes, Mgr Perrier, qui conduit à la Grotte le premier pèlerinage de l’année 2011 : 

C’est celui de la Bigorre, c’est-à-dire celui du diocèse de Tarbes et Lourdes. Le pèlerinage commence par la prière du chapelet à 15h30 à la Grotte suivie de la Messe d’ouverture. C’est comme cela que, ici, tout a commencé.